La nouvelle a rapidement fait le tour des rédactions : Udonis Haslem pourrait manquer l’ensemble de la saison. Chaque jour passant les prévisions de retour sont de plus en plus pessimistes, et Pat Riley hésite désormais à faire jouer son Injury Exception.
Opéré du pied gauche, le fidèle lieutenant de D-Wade sera au mieux de retour en mars, mais le patron floridien devra trancher bien avant. Et on parie fort sur une absence définitive de l’ancien chalonnais.
« No rebounds, no rings« .
Pour en être l’auteur, Pat Riley connaît mieux que quiconque les vertus d’une affirmation que les statistiques consolident . Il doit donc (avec Eric Spoelstra ?) trouver une solution aux lacunes du Heat sous les panneaux. LeBron James (5,4) et Chris Bosh (7,2) affichent leur plus faible moyenne en carrière dans le domaine et depuis qu’Haslem est sur le flanc, Miami est bouffé au rebond, laissant 20 prises offensives à leurs adversaires.
Sans son ailier fort charismatique, le Heat ne possède aucun joueur dans les 37 meilleurs rebondeurs. Une lacune rédhibitoire quand on quête la Graal. Erick Dampier peut-il résoudre l’équation à lui tout seul ? Clairement non.
Depuis 2003, le massif pivot de 35 ans n’a pas terminé une campagne à moins de 7 rebonds. Il en gobait encore 7,3 la saison passée avec Dallas. Envoyé en juillet à Charlotte après une fin de saison pourrie avec les Mavs (3 pts et 4,9 rbds sur les 20 derniers matches), Dampier espèrait rejoindre le Heat depuis septembre et ses premiers tests à South Beach.
A l’époque, Riley et Spoelstra avaient décidé de ne pas le signer. Une erreur ? Sûrement. Mais le mal peut être réparé. A condition que Dampier soit physiquement prêt et déjà opérationnel pour ses premières missions dans une raquette orpheline.