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Gregg Popovich et l’art du temps-mort rapide

Quatre, cinq, six voire sept minutes. C’est généralement le temps qu’il faut pour voir un temps-mort après l’entame d’un premier ou troisième quart-temps d’un match. Chez les Spurs, ce délai est parfois très réduit. Car contrairement à nombre de ses homologues, Gregg Popovich aime rappeler son cinq… quelques secondes après le début ou la reprise du jeu.

C’est arrivé en janvier dernier par exemple, quand les Cavs faisaient le déplacement dans le Texas. Entre-deux, ballon Cleveland, un panier à 3-points de Jae Crowder et voilà que les arbitres stoppent le jeu, à la demande de coach Pop. Il n’aura patienté… que 14 secondes avant de prendre ce premier temps-mort ! Selon ESPN’s Stats & Information, c’était le plus rapide jamais pris ces trois dernières années depuis un certain David Blatt avec les Cavs justement, face aux Nets.

https://www.youtube.com/watch?v=QJZBt5P7ZHY

C’était également son temps-mort personnel le plus précoce en plus de 20 ans de carrière. Gregg Popovich est pourtant un habitué du précédé. Depuis 2009, il en a pris 30 au total dans les deux premières minutes de match, loin devant les Mavs (20). Pour cette seule saison, il a pris cinq temps-morts rapides, ce qui fait également de lui le n°1 de la ligue dans le domaine.

https://www.youtube.com/watch?v=TtguQS_xIPw

« Réveillez-vous, sortez-vous les doigts »

Plus d’une fois dans ces circonstances, on a vu coach Pop passer une soufflante à ces joueurs, une fois revenus sur le banc. Interrogé par FiveThirtyEight, Danny Green donne un aperçu du ton employé.

« Vous voulez la version originale ou la version censurée de ce qu’il nous dit ? », questionne-t-il en souriant. « En un mot, quand il nous rappelle rapidement, c’est pour dire : « Réveillez-vous, sortez-vous les doigts. C’est un gros match. Vous ne pouvez pas vous endormir en défense et ne pas réussir à exécuter correctement dès la première possession. » Il utilise un langage un peu plus musclé que cela, mais s’il doit demander un temps-mort si tôt, c’est à peu près pour vous passer un savon pour ne pas déjà être prêt mentalement. »

Pour l’arrière des Spurs, le recours à cette méthode cette saison peut s’expliquer par les nombreuses blessures qui ont imposé de responsabiliser des plus jeunes joueurs.

« Il s’attend à ce que nous, en tant que vétérans ici depuis assez longtemps, sachions ces choses », poursuit Danny Green. « Pour faire plus, mener plus. Il est de notre devoir de faire en sorte que ces gars (les plus jeunes) soient également sur la même longueur d’onde. Ces temps-morts sont pris pour dire : Si les titulaires rentrent dans le rang et accepte la critique, il vaut mieux faire la même chose. »

Secouer toute l’équipe d’un coup

Un bon moyen de responsabiliser toute son équipe donc, et pas seulement son cinq majeur. Récemment, on a aussi vu Gregg Popovich faire encore plus fort en prenant non pas un, mais deux temps-morts successifs, en moins de trois minutes après le retour des vestiaires. Le jeune Dejounte Murray en avait fait les frais.

Outre ces temps-morts précoces, l’entraîneur de San Antonio n’hésite pas non plus parfois à sortir prématurément tous ces titulaires pour faire rentrer la « second unit ».

« Si je vois quelque chose de particulièrement flagrant sur la base de ce que notre plan de match était censé être », justifie le coach, « alors j’essaie de faire quelque chose pour les concentrer un peu plus vite. Je suppose que cela dépend surtout du niveau de manquement dans l’exécution. »

Parfois même, à l’instar de Steve Kerr cette fois, le technicien s’efface pour laisser faire les leaders. Exemple ici avec Tony Parker… lors du match de la finale NBA 2013 contre le Heat.

Gregg Popovich n’entend pas se priver de ces procédés assez atypiques dans la ligue. D’autant plus que les Spurs rencontrent des difficultés, rarement connues, pour se qualifier en playoffs cette saison.

« Pour nous, ça a été une histoire de blessures. Et c’est très décevant car on voulait reprendre là où nous en étions l’année dernière après 61 victoires et une finale de conférence. On avions de gros espoirs. Même sans Tony et Kawhi pour démarrer, on a très bien joué. Puis on a heurté une sorte de mur. Mais on doit jouer et arrêter de pleurer. Personne ne pleure ou cherche des excuses. Chaque équipe a des problèmes à surmonter. »

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