NBA
Ce soir
NBA
Ce soir
BOS
NYK1:00
OKC
DEN3:30
Pariez en ligne avec Unibet
  • BOS1.24NEW4.2Pariez
  • OKL1.24DEN4.3Pariez
  • 100€ offertsLa suite →

Premier état des lieux après une semaine de compétition

Après seulement une poignée de matches disputés par chaque équipe, Basket USA ose faire un premier bilan sur les surprises et les ratés parmi les joueurs et les équipes.

Commençons cette revue d’effectifs par les équipes avec les confirmations, les déceptions mais aussi les surprises et même les « semi-surprises ».

Les confirmations

Los Angeles Lakers

Avec un Bryant en semi-convalescence selon Phil Jackson, et sans leur ancrage intérieur qu’est Bynum, L.A sort de cette première semaine en leader, bénéficiant il est vrai d’un calendrier assez aisé.

Malgré tout, l’impression de facilité dégagée par les angelinos est fulgurante: Pau Gasol continue sur sa lancée des finales NBA, double-double à chaque match, sans broncher; Lamar Odom domine les raquettes et gagne en constance comme jamais; Kobe, malgré les dires de son coach, n’a plus l’air de ressentir les effets de sa blessure, comme l’atteste son énorme triple-double d’hier. Il joue sur une partition efficace, gérant son temps de jeu et ses shoots avec une aisance qui lui est propre. De son côté, le supporting-cast devrait en déprimer plus d’un. De Ron Artest à Matt Barnes en passant par Steve Blake, Shannon Brown et les rookies, Character et Ebanks, les facteurs X se démultiplient et stabilisent le niveau de jeu, une fois les titulaires sur le banc.

La question: Et si c’était les Lakers, et non Miami, qui flirtaient avec le record des Bulls ?

Boston Celtics

Que dire si ce n’est que malgré leur âge, les Celtics n’ont jamais semblé aussi vert ! Avec un Rondo en mode valuable player, insufflant une dynamique rarement vue pour un meneur de sa trempe, un Paul Pierce toujours aussi solide et assassin, un Ray Allen aussi silencieux qu’efficace, des renforts intérieurs plus ou moins solides mais toujours imposants, Boston fait de nouveau très peur ! Surtout, le facteur + pourrait bien être Kevin Garnett dont les soucis au genou semblent derrière lui.

Les C’s forment un groupe à part composé de bestiaux qui n’hésitent pas à s’étriper en coulisses (Delonte West, Nate Robinson, Garnett, Davis, etc…) pour mieux rendre la pareille à leurs adversaires. Leur seule défaite de plus explicable par une probable chute d’adrénaline et de concentration après l’ouverture de la saison. Comme on s’en doutait, Boston est bien l’adversaire numéro 1 du Heat à l’Est.

La question: Quel est le décontractant prescrit à Doc Rivers ?

Miami Heat

L’équipe taillée pour les cinq prochains titres a entamé sa saison de la pire des manières avec une défaite contre Boston. Un match rapidement oublié par le team de Riley, pardon, de Spoelstra qui a de suite enchaîné sur trois victoires avec un Wade montant en puissance et un James assurant le service courant. Bosh est, comme on pouvait l’attendre, un cran en-dessous mais reste trop dangereux pour être mis de côté par ses adversaires.

Cette première semaine réussie ne met cependant pas un terme à tous les doutes. Tout d’abord, quid du poste 1 ? Mario Chalmers est aux abonnés absents et Pat Riley ne semble pas vouloir donner les clés de la maison à Carlos Arroyo. Ensuite, qu’en est-il de l’intégration de Bosh ? En effet, pour le moment, James se pippenise au point de prendre beaucoup d’espace dans les intervalles, alternant mène, création à l’aile et surtout point d’ancrage à l’intérieur, marchant ainsi sur les plates-bandes de l’ex-Raptor qui n’a pas l’air d’être encore à l’aise dans un tel schéma.

Certes, ceci reste du chipotage et on peut compter sur l’intelligence du staff floridien pour régler rapidement la question.

La question: Le banc du Heat tiendra t-il la longueur ?

Les surprises

New Orleans Hornets

Franchement, qui attendait les Frelons à ce niveau ? Quatre matchs pour autant de victoires et contrairement aux Lakers et consorts, leur calendrier était loin d’être aisé (Bucks, Nuggets, Spurs et Rockets) ! Malgré une intersaison mouvementée (l’arrivée du coach, Monty Williams, les envies de départ de Paul), la Nouvelle-Orléans joue sa partition à la perfection. Chris Paul n’a jamais été aussi complet et efficace, toujours bien secondé par l’immuable David West. Plus surprenant, Bellinelli et Marcus Thornton jouent les facteurs X et enlèvent un peu de pression au scoring à leur leader.

Seules ombres au tableau, la recrue-phare Trevor Ariza shoote avec du beurre dans les mains et Peja Stojakovic semble avoir la tête en thalassothérapie. Hormis Jason Smith, Emeka Okafor est bien seul à l’intérieur, guère rassurant compte tenu de l’abonnement à l’infirmerie de ce dernier.

Néanmoins, l’envie est là et c’est probablement la meilleure nouvelle, en comparaison à la morosité de la saison passée. Au-delà de l’équipe, c’est toute une ville qui mérite d’avoir une franchise qui gagne.

La question: Combien de temps ce numéro d’équilibriste pourra-t-il tenir ?

Golden State Warriors

Don Nelson parti, toute la baie de San Francisco se demandait si l’équipe continuerait de jouer avec deux arrières et trois ailiers sur le terrain. C’était sans compter sur Keith Smart et ses bonnes résolutions qui semblent avoir influer un esprit plus  »professionnel » aux californiens. Résultat : quatre matchs, trois victoires et une défaite logique face aux Lakers.  Monta  »Je shoote et je te fais la passe après » Ellis fait du Monta Ellis en mode assagi, l’arrière affiche une bien meilleure sélection aux shoots et une implication collective plus proche des standards habituels d’un joueur NBA. David Lee s’intègre doucement et gobe les rebonds laissés par Biedrins, compensant ainsi sa faible réussite. Dorell Wright est quand à lui en pleine explosion et prouve qu’il ne méritait pas de cirer le banc du Heat.

Malheureusement, Golden State semble maudit et son élément le plus prometteur, Steph Curry s’est blessé pour une durée encore indéterminée. Pour ne rien arranger, Golden State semble avoir toujours autant de mal à défendre: 128 points encaissés contre les Rockets, 107 contre les Lakers et 109 contre les Grizzlies ! Les Warriors ne peuvent pas indéfiniment compter sur leur attaque pour gagner des matchs et ils pourraient bien regretter cette fâcheuse tendance à l’arrivée du mois de mai.

La question: Monta Ellis – t-il fait appel à un sorcier vaudou pour mettre sur la touche Stephen Curry ?


Les semi-surprises

San Antonio Spurs

Plus personne ne les attendait vraiment, au regard des moves réalisés par la concurrence… et pourtant ! La stabilité semble encore payer. Nous sommes tous d’accord, Duncan n’est plus le MVP des années 2000, Ginobili a de plus en plus besoin de souffler, Parker démarre la saison doucement mais les Spurs gagnent. Le banc est plus performant que l’année passée, les rookies Neal et Anderson trouvent leur place, McDyess et Blair font toujours le job tandis que Richard Jefferson se montre bien plus aiguisé que la saison dernière. La défaite concédée face aux Hornets est malgré tout révélatrice des difficultés des Spurs à défendre sur le backcourt adverse.

L’ensemble paraît toujours plus faible que la concurrence mais le fond de jeu est là, les Spurs ne sont jamais aussi dangereux qu’à l’approche des playoffs et Tiago Splitter démarre à peine son intégration. On a vu pire comme maison de retraite.

La question: Que se passera-t-il en cas de blessure d’un membre du Big Three ?

Atlanta Hawks

Après une piteuse présaison, un Jamal Crawford en plein désarroi à propos de son contrat et malgré les controverses concernant les gros chèques accordés à Joe Johnson et Al Horford, Atlanta se porte bien, merci pour eux. Toujours invaincu, le groupe est toujours aussi complet, dense et polyvalent. Joe Johnson n’est pas plus adroit que notre Yak national mais il se rattrape en filant les caviars, ce qui profite à l’ensemble de l’effectif puisqu’ils sont sept à dépasser les neuf points de moyenne. Al Horford, Josh Smith et Pachulia assurent en défense quand Crawford et Bibby font le reste de l’autre côté du terrain.

Atlanta semble serein mais on ne peut s’empêcher de douter face à l’absence d’un véritable go-to-guy capable de jouer les ballons chauds, ce rôle devrait être assuré par Joe «T’as pas 120 millions ?» Johnson mais ce dernier n’a pas l’air très chaud pour occuper ce terrain. Il faudra probablement compter sur Jamal Crawford pour s’en charger mais comment expliquer alors que l’homme des fins de rencontre ne puisse pas bénéficier de la même reconnaissance financière que son supposé leader ?

La saison est encore fraiche, méfions-nous des égos.

La question: Combien de temps Josh Smith restera t-il un Hawk ?


Les déceptions

Houston Rockets

S’il y a bien une équipe qui déçoit, c’est Houston ! L’équipe la plus solide collectivement ces dernières années se liquéfie littéralement ! Quatre matchs sans aucune victoire malgré un calendrier à leur portée, il y a mieux pour débuter une saison. L’explication ? Houston ne défend plus: 112 points encaissés contre les Lakers, 132 (!!!) contre les Warriors, 107 contre Denver et New-Orleans, les Rockets donnent un nouveau synonyme au terme « passoire » et font passer les Warriors pour des débutants dans le domaine. Un constat affligeant compte tenu de la réputation de ce groupe en la matière.

Pourtant, il y a bien quelques satisfactions, à commencer par Luis  »Call me Shaqcola » Scola et ses 23 points et 14 rebonds de moyenne, le scoring consistant de Kevin Martin, bien suppléé par Aaron Brooks et Chase Budinger et le retour très satisfaisant de Yao Ming.

De fait, comment expliquer  cette déconfiture ? Il faut avouer que Martin n’a jamais été une foudre de guerre en défense, pas plus que Courtney Lee d’ailleurs. Shane Battier semble avoir été mis au placard, Chuck Hayes n’est plus aussi efficace et Scola ne peut pas tout faire.

Rick Adelman va devoir répéter les fondamentaux défensifs de l’équipe sinon Houston risque bien d’avoir un problème !

La question: les Rockets termineront-ils la saison au complet ?

Oklahoma City Thunder

C’était l’équipe surprise de la saison dernière, tous les observateurs les attendaient encore plus haut cette année. Résultat: quatre matchs et déjà deux défaites concédés face aux Jazz et aux…Clippers ! Pire encore, la sérénité de la saison passée a laissé place à une grosse frustration, comme le prouvait hier le départ inhabituel en pleine conférence de presse de Kevin Durant. Ce dernier n’est pas pour rien dans le départ poussif du Thunder, après un gros championnat du monde, il retombe dans ces travers habituels des débuts de saison, mauvaise sélection de shoots, pourcentage en chute libre et pertes de balles trop nombreuses. Westbrook est un peu plus constant mais déchire encore (5/16 aux shoots face aux Clips !). Quand au banc, il est pour le moins inexistant, James Harden est toujours en vacances, Daequan Cook doit encore être en train d’harceler D-Wade au téléphone pour revenir au Heat et Nenad Krstic doit regretter ses années aux Nets, ce qui est tout de même un comble en NBA.

Heureusement, Jeff Green n’est pas rancunier et continue de briller, malgré le refus du staff de le prolonger tandis que Serge Ibaka poursuit sa progression et devient un véritable socle défensif. Tout n’est pas rose chez le Thunder certes mais tout n’est pas noir non plus.

Comptons sur le talent évident de ce groupe pour reprendre ses bonnes habitudes. Espérons pour eux qu’ils se réveillent rapidement car les défaites engendrées en début de saison peuvent être payées très chères pour décider de l’avantage du terrain.

La question: L’apport d’un joueur rodé aux combats ne serait-il pas indispensable pour que le Thunder puisse passer un cap ?

Crédit photo : Keith Allison

Suivez toute l'actualité NBA sur la chaîne WhatsApp de Basket USA

Suivez nous également sur Google Actualités

Tags →
Commentaires
Forum (et HS)  |   +  |   Règles et contenus illicites  |   0 commentaire Afficher les commentaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *