Des Spurs aux deux visages face aux Kings

Toujours privés de Kawhi Leonard et Rudy Gay, les Spurs ne sont pas en grande forme offensivement, et et ça s’est à nouveau confirmé en première mi-temps contre les Kings. Pour son 69e anniversaire, Gregg Popovich a donc haussé le ton et recadré ses joueurs à la pause.

Au retour des vestiaires, San Antonio a produit un meilleur basket et l’a emporté 113-98 avec notamment un record en carrière de Bryn Forbes (23 points) et un Dejounte Murray à 100% aux tirs avec 14 pts, 10 rbds et 6 pds.

Le premier quart-temps aurait pourtant pu rassurer Popovich. Avec LaMarcus Aldridge et Pau Gasol près du cercle, San Antonio trouve des repères et des paniers faciles. Avec les entrées de Manu Ginobili et Tony Parker, le mouvement s’accélère, les shoots ouverts s’accumulent et la défense est solide (29-22). Seulement, la régularité n’est pas la valeur la mieux partagée chez les Spurs en ce moment.

Le second quart-temps est, en conséquence, plus que moyen. La défense relâche ses efforts et permet à Vince Carter de faire une entrée remarquée à longue distance. Les Texans finissent avec 20 petits points et Popovich en a assez vu : il rejoint les vestiaires avant le buzzer et prépare son discours (49-50). La réaction est donc attendue. Elle va véritablement arriver en fin de troisième quart-temps avec un 10-0, qui se transforme en 14-0 avec le début de quatrième quart-temps.

L’écart est fait et l’attaque a retrouvé des couleurs. La balle circule, Dejounte Murray est toujours aussi agressif au rebond et il dirige de mieux en mieux le jeu. Résultat : les Spurs passent 64 points en 24 minutes ! C’est presque autant que face aux Sixers en 48 minutes…

Pour Sacramento, Carter et un excellent De’Aaron Fox (26 points, 6/6 à 3-pts) ont manqué de soutien, surtout à l’intérieur sans Willie Cauley-Stein, pour accrocher San Antonio. Victoire à réaction 113-98 des hommes de Popovich qui demeurent fragiles dans le jeu et vont devoir élever leur niveau de jeu pour passer des obstacles plus imposants que les faibles Kings.