Les attentes de Steve Kerr pour la nouvelle salle des Warriors

À partir de la saison 2019/20, les Warriors accueilleront les 29 autres équipes de la ligue dans leur nouvelle salle, la Chase Arena.

Si Steve Kerr est alors toujours le coach des champions en titre, il vivra son troisième changement de salle après ceux de Chicago en 1994 et de San Antonio en 2002. Les Bulls avaient quitté le Chicago Stadium pour le United Center quand les Spurs arrivaient à l’AT&T Center après une aventure à l’Alamodome.

« San Antonio avait ressenti cela comme une victoire, car le Dome était davantage connu pour le football et San Antonio avait besoin d’une salle de basket pour les Spurs », se souvient l’ancien meneur pour USA Today. « Chicago, c’était différent, car tout le monde aimait le Chicago Stadium, et le United Center était tellement énorme que cela ressemblait à une concession aux moyens modernes. »

Le Stadium, qui datait de 1929, pouvait accueillir plus de 18 500 spectateurs. Le United Center était alors monté à plus de 20 000 personnes. Un écrin plus grand, plus moderne, mais avec moins de charme selon l’ancien pensionnaire de la franchise taurine.

« Je le comprends, il faut bien payer les factures », poursuit Steve Kerr. « Mais le vieux Chicago Stadium était comme l’ancien Madison Square Garden : un lieu symbolique. En tant que joueur, on aime ce style d’intimité. C’est logique, ces salles ont été construites dans les années 1970, il y avait plus d’intimité car il n’y avait pas l’énorme impact des suites et le reste pour aller avec les restaurants et les clubs. Il faut faire des concessions pour les besoins de chacun, pour générer des revenus pour l’équipe. »

Le coach double champion espère donc conserver cet aspect intimiste dans la nouvelle salle, surtout que les Warriors peuvent actuellement compter sur une ambiance quasiment inégalée dans la ligue.

Ce fut d’ailleurs un « argument de vente » pour le choix de Steve Kerr en 2014, alors que les Knicks et Phil Jackson lui faisaient les yeux doux : « C’était un marché inexploité et je pouvais le sentir quand j’étais joueur. Il y avait une électricité dans l’Oracle Arena même quand l’équipe était mauvaise. On sait alors que les fans aiment le basket. »