Traversant la meilleure période de sa carrière jusqu’à présent (24.4 points, 5 rebonds et 4.5 passes décisives de moyenne par match), Victor Oladipo est l’un des joueurs en feu depuis de la début de la saison. Rencontré avant le match face aux Nets, l’arrière des Pacers revient sur ses deux premiers mois dans sa nouvelle équipe.
Vous traversez une période extraordinaire depuis le début de la saison. Vous étiez vous préparé à réaliser deux premiers mois en boulet de canon après votre préparation estivale ?
Oui, parce que je savais que je devais être prêt à assumer un rôle de leader dans la franchise. Je suis un gros travailleur et dès que j’ai su que j’étais transféré aux Pacers, j’ai mis encore plus d’énergie dans mon travail car je savais que je serais encore plus attendu qu’au Thunder. Maintenant je traverse une très bonne période à titre personnel et je veux la faire durer le plus longtemps possible. Je sais de quoi je suis capable et malgré cette belle phase de ma carrière, je veux toujours plus. Je peux encore faire mieux.
« Je veux ramener les Pacers au premier plan »
Vous avez l’air très à l’aise dans votre nouveau rôle de leader, pas effrayé par les responsabilités…
C’est exactement ça. Je n’ai peur de rien, ni d’être un franchise player ni d’avoir des responsabilités. Je suis un gars qui veut toujours se surpasser et je suis prêt à endosser le rôle du patron de l’équipe, et d’être un bon exemple pour mes coéquipiers. Je suis dans une franchise qui me fait confiance, et je veux rendre le staff et la direction content de m’avoir recruté. Je suis un Pacers et fier de l’être et je veux contribuer, avec l’ensemble de mes coéquipiers, à ramener les Pacers au premier plan.
Vous affichez des pourcentages de réussite en hausse à deux et à trois points. Avez-vous beaucoup travaillé sur cet aspect de votre jeu cet été ?
C’était l’un des mes axes de travail principaux. Je savais que mes pourcentages devaient être en hausse donc j’ai particulièrement travaillé sur cela cet été. Je me sens plus à l’aise avec ma mécanique de tir, et aussi avec ma sélection de tirs, qui est un élément qui joue beaucoup dans les pourcentages de réussite. Tu peux shooter aussi bien que tu veux, si tu fais des mauvais choix, tu ne mettras pas grand chose dans le cercle. Je me suis bien préparé, en confiance et je veux continuer sur cette lancée.
« Nous représentons la ville et l’Etat entier »
Quel est l’objectif des Pacers pour cette première saison post-Paul George ?
D’être en playoffs et de donner un élan positif et constructif à la franchise. Paul a fait de superbes choses ici, mais aujourd’hui il n’est plus là et il faut penser au présent et à l’avenir. On a un groupe de travail super talentueux et plein de jeunes qui veulent progresser : tous les voyants sont au vert. Nous sommes les Pacers, nous représentons la ville et l’Etat entier, donc on veut faire de grande chose. Cette franchise est historique, et on veut que la Pacers nation soit fière de nous et de nos performances.
Surtout que vous êtes de retour dans l’Etat où vous avez joué à l’université et où vous avez explosé aux yeux du monde du basket…
(Sourire) Oui, c’est un endroit que je porte dans mon cœur. C’est un état qui est fou de basket et qui apporte un soutien unique à ses joueurs. J’étais très heureux de jouer à l’université d’Indiana et aujourd’hui c’est un peu comme si j’étais revenu à la maison. Je suis un gars qui aime échanger avec les fans et les gens de la ville, et je me sens chez moi ici. Indianapolis, c’est une ville qui vit le basket à fond, et je suis fier d’avoir atterri ici. Je veux devenir l’un des meilleurs joueurs de l’histoire du club et les aider à écrire de belles pages de leur histoire.
Propos recueillis à Brooklyn