Son premier passage en première mi-temps n’avait pas été convaincant. Mais le second a été le bon ! Un 3-points en entraînant un autre, Troy Daniels a fini avec 15 points en 25 minutes. Il a surtout été un des moteurs, avec Mike James, du retour incroyable des Suns dans un match très mal embarqué.
Transféré en fin d’intersaison des Grizzlies aux Suns, Troy Daniels a pris le temps de répondre aux questions de Basket USA.
Troy, vous avez pris feu en dernier quart, quelles ont été vos sensations durant cette fin de match folle ?
« Je me sentais bien. J’étais un peu fatigué mais je ne voulais pas lâcher ce match. »
Vous débarquez à Phoenix, pensez-vous pouvoir faire votre trou dans cet effectif très jeune ?
« Je pense que je peux me faire ma place ici. Tout le monde a été super sympa avec moi depuis mon arrivée. L’équipe a besoin de shooteurs, et elle veut jouer avec des shooteurs. C’est là que je pense avoir ma chance. »
« Ça a débordé l’an passé mais tout va bien avec D-Book »
Quelle a été votre réaction après votre transfert, surtout si tardivement dans l’intersaison ?
« J’étais choqué, surpris, tout ça en même temps. Mais je sais que ça fait partie du business. Et puis, j’arrive dans une bonne équipe. Il faut regarder le bon côté des choses. Je suis content d’avoir une chance de trouver ma place ici. »
Vous vous étiez pris le bec l’an passé avec Devin Booker, comment vous êtes-vous rabibochés ?
« Oui, on est deux joueurs qui donnent tout sur le terrain. L’an passé, ça a un peu débordé mais ça reste que du basket. C’est comme ça, c’est du passé maintenant. On en a discuté et tout va bien maintenant. Pas de souci. »
Quel rôle pouvez-vous remplir ? Pensez-vous obtenir un temps de jeu solide cette saison ?
« Je pense pouvoir beaucoup apporter à cette équipe. Je pense l’avoir montré [hier] soir : je peux amener ce coup de boost offensif en sortie de banc. J’ai hâte de pouvoir défendre mes chances cette saison. »
Que vous a dit coach Watson à votre arrivée ? Quelle est votre relation avec lui ?
« Il m’a simplement dit d’être professionnel… et de shooter dix tirs à 3-points par match ! En tant que joueur, c’est le type de discours qu’on veut entendre. Et puis, il sait ce que c’est d’être dans ce rôle. Il l’a vécu aussi. C’est toujours bien d’avoir un coach comme ça. »
Propos recueillis à Portland