Le départ de Chris Paul vers Houston vient conclure la parenthèse « Lob City » dans l’histoire des Clippers. Avec l’ancien meneur des Hornets à la barre, la franchise maudite vient de vivre les meilleures années de son histoire, et son départ marque la fin d’une époque.
« C’est terminé, et ça me gène», avoue Doc Rivers à ESPN. « Mais on n’en a pas terminé avec notre objectif. Il faut parfois changer sa façon de faire, car on a essayé comme ça, et ça n’a pas fonctionné. »
Quel bilan tirer des ces années « Lob City » ? Il convient déjà de se souvenir que l’expérience a commencé avant Doc Rivers puisque Chris Paul a débarqué en 2011, avec Vinny Del Negro aux commandes. Pour deux saisons à plus de 60% de victoires et une demi-finale de conférence à la clé.
De la malchance certes, mais aussi des balles dans le pied…
Puis Doc Rivers arrive et les Clippers enchaînent 4 des 5 meilleurs bilans de leur histoire, ainsi que deux demi-finale de conférence. De belles saisons donc, des highlights pour des années encore, quelques beaux instants de basket. Mais le constat final est rude : aucune finale de conférence et des moments terribles…
« On était proche et on s’est tiré des balles dans le pied. On aimerait revenir en arrière, mais ce n’est pas possible. On était à un match de la finale de conférence (en 2015) et à 3 minutes contre Oklahoma City (en 2014). On était vraiment pas loin. »
Pour se rassurer, Doc Rivers lance même une jolie lapalissade.
« Si on regarde les quatre dernières années et qu’on enlève les équipes qui ont gagné le titre, on a été plutôt bon. »
Les blessures de Chris Paul et Blake Griffin ont aussi plombé les aventures en playoffs des Clippers.
« Avec le passif, l’histoire de cette équipe, on n’a pas le bénéfice du doute. On n’est pas arrivé à la terre promise. C’est décevant. Maintenant, il faut écrire un nouveau chapitre. »