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Interview Boris Diaw : « On savait que ça allait être difficile »

Co-capitaine de cette équipe de France avec Florent Pietrus, Boris Diaw a livré son meilleur match du tournoi contre la Turquie, selon Vincent Collet, et s’est affirmé comme un leader vocal.

Cette élimination en huitième de finale le déçoit, mais pour lui, c’est une expérience qui doit servir aux Bleus pour progresser.

Boris, c’était vraiment trop difficile ce match ?

C’est sûr, c’était difficile. Je pense qu’on a réussi à tenir la plus grande partie de la mi-temps, mais dans les dernières minutes, ils ont réussi à prendre un avantage. C’était un match difficile, mais on n’a pas de regret, on a essayé. Et puis c’était important pour notre fierté personnelle de ne pas prendre 40 points dans la vue et de se battre jusqu’à la fin.

Vous avez eu du mal à attaquer cette zone ?

Oui, les équipes font souvent zone face à nous. Ils ont fait une zone très serrée et ils ont vraiment des grands à l’intérieur, donc dans ces cas-là, il faut mettre les tirs. On l’a travaillé avec coach Collet. Ça passait beaucoup par ces intervalles et je devais jouer sur le poste haut le rôle de passeur en faisant jouer et en rentrant au milieu de la zone. C’est ce qu’on a essayé de faire. On a quand même mis 77 points dans le match, on shoote à 50 %, c’est peut-être l’un de nos meilleurs pourcentages sur tous les matches qu’on a faits. Le plus gros problème, c’était surtout sur la défense, où eux shootent à 64 % et c’est difficile de gagner contre une équipe qui a une telle adresse.

Quelles différences vous voyez entre la Turquie que vous battez l’année dernière et celle-ci ?

Par rapport au match de l’an passé, il y a une grosse différence, c’est que eux ne jouaient pas grand chose dans les matches de classement. Ils étaient déjà qualifiés pour le Mondial en tant que pays organisateur, donc ils avaient relâché leurs efforts. Mais on avait quand même eu du mal pendant le match. Après, ils ont aussi progressé, ils ont pris en maturité. Ils ont aussi des joueurs qui étaient jeunes et qui ont pris du grade, comme Ilyasova ou Guler qu’on a vu aujourd’hui et qui nous a fait très mal. C’est une équipe qui progresse et c’est dans cette optique-là que je vois aussi le futur de notre équipe. Progresser pour faire de meilleures performances d’une année sur l’autre.

Mais est-ce possible de développer ce type de collectif sachant qu’il y a chaque année beaucoup d’absents ?

Il y a quand même pas mal de joueurs qui sont restés par rapport à l’année dernière et il y en a aussi qui resteront sur la suite. On est déjà très jeunes, ça m’étonnerait qu’on rajeunisse encore dans les prochaines années.

Comment vivez-vous cette élimination ?

C’est difficile, surtout que l’objectif c’était vraiment d’arriver en quart de finale. On est déçu de ne pas y être arrivé, même si on savait que ce serait difficile de toute façon.

Le manque d’expérience est-il la principale cause de votre échec ou d’autres erreurs ont été faites ?

C’est vraiment la cause principale, notamment pour apprendre à aborder les matches sérieusement une fois qu’on a gagné trois matches. C’est vraiment difficile, c’est un relâchement humain. Il faut avoir eu ces expériences pour ne pas tomber dans le panneau, il faut avoir eu la déception qu’on a aujourd’hui dans le vestiaire, être éliminé, devoir rentrer à la maison. Personnellement, c’est la première fois que je quitte un tournoi avant son terme, sans même jouer les matches de classement, et c’est vraiment bizarre, je ne le vis pas très bien. Ça restera ces prochaines années dans la tête de tous les joueurs qui étaient ici et c’est une expérience qui va nous servir.

Vous regrettez forcément ce match contre la Nouvelle-Zélande ?

On ne sait pas ce que ça aurait changé. Je pense que le quart de finale aurait été difficile de toute façon. On a vu le match Espagne-Grèce qui était de haut niveau. Ça n’aurait pas été facile contre la Grèce, ça n’aurait pas été facile contre la Russie non plus.

Il y a des choses positives à retenir malgré tout ?

Ce qui est positif sur ce championnat du monde, c’est l’expérience que l’équipe a pu prendre. Jouer des matches comme ça et puis avoir des défaites, on en a besoin aussi pour grandir. Il y a plein de joueurs qui n’avaient pas eu ces expériences, et donc ça nous servira pour la suite. Et puis on a un groupe qui est très sympa. On a bien vécu, on a fait une bonne préparation, on a bien travaillé. Depuis le début de la préparation, ce groupe a énormément progressé et en plus dans une bonne ambiance. Donc c’est de bon augure pour la suite.

Vous avez pris votre rôle de capitaine très à cœur, on vous a beaucoup vu prendre la parole cette année. C’est la première fois que vous êtes aussi présent, non ?

Oui, sûrement. Je prends de l’expérience aussi, je grandis aussi avec l’équipe. Voilà, il y a plein de jeunes, on savait que ça allait être difficile et qu’on allait avoir un manque d’expérience comparée à une équipe turque par exemple. Et donc ça nous servira pour la suite. Il faut avoir vécu ce genre d’expérience, il faut avoir vécu un championnat du monde pour arriver à terme et pour arriver à maturité.

Propos recueillis par Romain Brunet à Istanbul

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