LA Lakers – Utah : la note finale pour le Jazz

Ce n’était pas joli, mais Utah s’en contentera ! Malgré vingt ballons perdus, le Jazz s’impose au Staples Center grâce à un 3-points de Joe Ingles à vingt secondes du buzzer pour mettre fin à leur série de trois défaites consécutives (102-100). Gordon Hayward (31 points, 9 rebonds, et 3 passes) a lui aussi été décisif alors que Rudy Gobert (12 points, 11 rebonds, et 6 ballons perdus) enregistre son onzième double double de suite. Pour les Lakers, Lou Williams (22 points) a une nouvelle fois apporté une étincelle en sortie de banc tandis que Julius Randle (25 points et 12 rebonds) égale son record de points sur un match mais c’est lui qui va rater un lancer franc crucial dans les dernières secondes.

Utah enchaine les fausses notes

Derrière un Gordon Hayward agressif, et auteur de douze points en premier quart-temps, le Jazz fait la course la tête. Leurs balles perdues, et un Luol Deng rajeunit, permettent toutefois aux Lakers de rester dans la rencontre (28-25). Peu connus pour leurs prouesses défensives, les joueurs de Luke Walton se mettent pourtant au niveau de leur adversaire, et en profitent pour prendre cinq points d’avance (39-34).

Le retour d’Hayward inverse totalement la tendance. La défense californienne se fait disséquer par l’ancien de Butler, et le second tir primé de Boris Diaw ponctue un 9-2 du Jazz (43-41). Utah continue pourtant de se tirer une balle dans le pied en jouant sur le rythme de Los Angeles. Ils gaspillent douze ballons en première mi-temps, offrant 18 points aux Lakers. Ces derniers comptent déjà cinq joueurs à huit points ou plus, et rentrent aux vestiaires sur un 8-1 pour reprendre l’avantage (52-48).

Lou Williams et Julius Randle, duo de choc

Le festival de pertes de balle reprend de plus belle en début de troisième quart temps. Les deux équipes en compilent dix… en moins de trois minutes ! Le Jazz dicte cette fois le tempo du match. Sa défense ne laisse que six maigres points aux Lakers en six minutes, et de l’autre côté Joe Ingles fait parler la poudre pour remettre les siens devants (60-58). Dans le dur, L.A. s’en remet à Julius Randle pour rester au contact, avant que Lou Williams ne prenne le relai. Les Lakers terminent la période sur un 11-4, grâce à neuf points de son joker offensif, et ils virent d’un cheveu en tête après trente-six minutes de jeu (74-72).

Discret jusque là, Joe Johnson sort de sa tanière pour répondre à Williams. Il marque huit de ses dix points dans les premiers instants du dernier quart temps, et Utah fait le mini break (87-82). Sans surprise, Super Lou arrive à la rescousse et ajoute sept points pour donner une longueur d’avance aux Lakers avec trois minutes à jouer (93-92).

Un Joe peut en cacher un autre

Gordon Hayward prend alors ses responsabilités. Il répond en écrasant d’abord un dunk sur Julius Randle, avant de trouver Ingles à trois points, et de rentrer deux lancers francs pour donner deux points d’avance à son équipe (97-95). Randle se venge avec deux floaters consécutifs face à Rudy Gobert, mais le Français remet les deux équipes à égalité, à 60 secondes du buzzer final, sur un gros rebond offensif (99-99). Joe Ingles enfile alors son costume de Mister Clutch. Sa grosse défense sur Williams accouche d’un tir primé dans le corner qu’il ne manque pas de convertir. Les Lakers auront l’occasion d’égaliser après deux lancers francs manqués de Gobert, mais D’Angelo Russell enverra un airball à la dernière seconde.

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