Pour ce second match en terre chinoise, des Rockets appliqués et sérieux s’imposent sans trop d’encombre face à des Pelicans orphelins d’Anthony Davis, sorti sur blessure en milieu de premier quart-temps. Ses coéquipiers ont assisté impuissant à l’envol des Texans, ne freinant celui-ci que par un sursaut d’orgueil trop tardif des intéressants Quinn Cook (20 points, 8 passes) et Langston Galloway (16 points).
De l’autre côté, le surprenant Kyle Wiltjer (15 points) a fini le travail commencé en première mi-temps par un James Harden complet (14 points, 8 passes, 6 rebonds). Peu de satisfaction à deux semaines de la reprise pour les fans de New Orleans, qui voient leur équipe rentrer en Louisiane dans le doute. Houston, à l’inverse, repart de Pékin avec le plein de confiance avec une 4e victoire en 4 matches.
Tous les ballons passent par Anthony Davis en début de rencontre, qui prend presque tous les tirs de son équipe, sans réussite. Ce n’est pas le jour de l’intérieur, qui voit sa cheville tourner sur le pied de Nene dans un frisson qui se fait sentir jusqu’en Louisiane. Le Pelican tente de revenir mais rejoint finalement le banc en boitillant…
New Orleans ne répond plus
Houston profite de l’absence de la principale menace adverse pour décoller et faire tranquillement gonfler son avance face à des Pelicans complètement démunis qui ne rentrent plus un seul tir. Les Rockets d’un James Harden tout en justesse (6 points, 4 rebonds et 3 passes), prennent 17 points d’avance sur un tir primé au buzzer de Pablo Prigioni. New Orleans a la tête sous l’eau, et pour ne rien arranger, E’Twaun Moore se blesse aussi.
Les Pelicans reviennent du banc avec un peu plus de mordants, sous l’impulsion de Lance Stephenson et Cheick Diallo, mais Houston continue à rentrer des paniers par l’intermédiaire de Ryan Anderson et du surprenant Sam Dekker (14 points au final). L’écart stagne autour de la vingtaine de points, puis grimpe, de quoi laisser « The Beard » offrir quelques excentricités au public chinois. Le bout du banc d’Alvin Gentry ne parvient pas à inverser la tendance, et des Texans en démonstration rentrent au vestiaire avec un matelas king size de 25 points (59-34). Sept joueurs des Rockets ont marqué au moins 5 points, tandis que les Pelicans, plombés par leurs 11 balles perdues, s’apprêtent à vivre une très longue seconde période.
Houston tranquille… ou presque
Une nouvelle fois, New Orleans est plus aggresif à la reprise et parvient à faire baisser l’écart de 5 points, mais une nouvelle fois, Houston remet vite les pendules à l’heure. Dante Cunningham en veut et parvient à maintenir les siens à flots, mais de l’autre côté, Montrezl Harrell continue de poser son empreinte sur ce match et suffit à contenir ses adversaires. Le match s’emballe quelques peu dans le duel entre les deux hommes, mais l’écart ne bouge pas (84-63).
New Orleans garde de bonnes intentions à l’entame du dernier quart-temps et parvient enfin à enchaîner, pour revenir assez rapidement à 15 points, et même à 12 unités à 6 minutes du terme ! Mike D’Antoni décide de garder ses remplaçants sur le terrain, à ses risques et périls : Bobby Brown, Kyle Wiltjer et les lancers francs à la cuillère de Chinanu Onuaku ne suffisent pas à contenir des Quinn Cook et Langston Galloway brulants. Ces derniers enfilent les paniers et revoilà les Pelicans sous la barre des 10 points à 2 minutes du terme ! Malheureusement pour le suspense, Kyle Wiltjer assure l’essentiel et New Orleans est un peu trop court. Score final 116-104.
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Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.
Photo : Rockets.com