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Moustapha Fall, Laker en fête !

moustapha-fallAprès sa meilleure saison professionnelle à Antibes, à hauteur de 11 points et 7 rebonds par match en Pro A, Moustapha Fall (2m18, 24 ans) est venu se préparer là où tout a commencé pour lui, à Villemomble, dans le 93.

Le pivot aux mensurations exceptionnelles (2m35 d’envergure) n’a certes pas été drafté mais après une progression lente mais certaine entre Poitiers, Monaco et désormais Antibes, il arrive peu à peu à maturité. Ses 73% de réussite aux tirs font saliver les scouts NBA, tout autant que son capital d’intimidation près du cercle.

Invité par les Lakers à participer à la Summer League de Las Vegas (du 8 au 18 juillet), Moustapha Fall s’est confié à BasketUSA avant de décoller vers la Californie en fin de semaine.

« En NBA, ils suivent tout le monde ! »

Vous allez bientôt décoller pour les Etats Unis et la Summer League. Comment aborde-t-on ce grand rendez-vous ? Stressé, relax, concentré ?

« Pour l’instant, je suis plutôt détendu. Je ne me prends pas trop la tête, je vais aller là-bas et faire ce que je sais faire. Et puis arrivera ce qui arrivera. S’ils m’ont pris, c’est qu’ils savent ce qu’ils veulent. J’ai un profil assez particulier, donc c’est qu’ils ont un besoin. Je vais faire ce que je sais faire, être appliqué et me concentrer sur moi-même. »

Comment ça s’organise pour vous concrètement ? Votre premier match sera le 8 juillet à Las Vegas contre les Pélicans.

« Je pars samedi. Je vais aller à Los Angeles d’abord. Je pense qu’il y aura des mises en place de quelques systèmes, on va faire un peu de jeu. Et après, on ira à Vegas. »

Comment se retrouve-t-on sur les tablettes des Lakers ?

« Pendant la saison déjà, il y a eu pas mal de scouts à la salle. Ou contre Rouen pour Guerschon Yabusele. Le Mans pour Petr Cornelie. Et aussi pour Boris Dallo [son coéquipier à Antibes, ndlr]. Comme j’ai fait une bonne saison à Antibes, je pense qu’ils m’ont remarqué. Ils ont vu un grand qui progresse. Mon profil les a intéressés, j’imagine. Après, je ne sais pas ce qu’ils pensent… »

Vous aviez déjà fait un camp à Utah ? Est-ce cette première expérience qui vous a aussi donné envie d’y retourner ?

« C’était il y a deux ans ça… Oui, ils m’avaient trouvé intéressant, mais je n’étais pas encore prêt à l’époque. J’avais encore besoin de me développer. Mais ils me suivent depuis ce moment-là. Ils ont vu mon évolution et ont pu constater que j’ai bien progressé. En NBA, ils suivent tout le monde ! »

Quels sont vos objectifs par rapport à cette summer league ?

« Je ne suis pas sûr d’être à Antibes l’année prochaine… Je n’ai pas encore signé, car on a jusqu’au 30 juin. Ce qui est sûr, c’est que je peux aller en NBA cet été. Je vais signer un contrat dans un club [et non une prolongation à Antibes, comme affirmé précédemment, ndlr] avant de partir pour avoir l’esprit libre. Mais si j’ai un contrat en NBA, j’aurai une clause de sortie [de mon club]. »

On a vu Axel Toupane faire ce pari cette saison, est-ce que la D-League est une option pour vous ?

« Je pourrai aller en D-League mais si c’est dans le cadre d’un contrat garanti où la franchise veut me développer. S’ils veulent me signer et que je dois commencer par la D-League, je pourrais accepter. Par contre, je ne ferai pas ce que Toupane a fait parce que lui est parti sans la garantie qu’il allait signer un contrat. Moi, il me faut un contrat. »

Sous les ordres de Luke Walton, vous allez jouer aux côtés de Brandon Ingram, D’Angelo Russell… Vous vous attendez à quoi ?

« Je m’attends à ce que ce soit très physique déjà. On va beaucoup s’entraîner, il y aura beaucoup de mises en place, ça va être dur physiquement. Et puis, il y aura sûrement des exercices individuels où ils vont nous tester. Je m’attends à beaucoup de confrontation. »

L’ambiance dans une équipe de summer league devrait être différente d’un camp classique ?

« Effectivement, le camp auquel j’avais participé à Utah n’était pas tout à fait similaire. Ça avait duré trois jours et on était 26, je crois. C’est un peu comme le camp de Trévise, tout le monde joue et ça tourne. Certains pourront croquer le ballon mais ça reste une équipe, un groupe. La summer league, je ne sais pas trop comment ça va se passer. Je pense que ça dépendra du coach, s’il met des choses en place ou s’il laisse du jeu plus libre. »

Avec 11 points et 7 passes en 24 minutes cette saison, vous avez le sentiment d’avoir franchi un cap ?

« Je pense avoir beaucoup progressé cette année, c’est sûr. J’ai été mis dans de bonnes conditions pour progresser. Entre la saison dernière et cette saison, et même entre le début de celle-ci et la fin, je suis en nets progrès. »

« J’étudie le jeu de Pau Gasol, Olajuwon et Duncan »

On dit souvent que les pivots, les grands gabarits arrivent plus tard à maturité, est-ce que vous validez cette théorie ? 

« Oui, c’est clair. Et puis, ce n’est pas comme si j’avais commencé le basket à 4 ans… Je sais bien sûr que j’ai encore énormément de choses à travailler. J’ai plein de points de progression. Chaque année, j’essaye de progresser physiquement. C’est la clé de la réussite. Je ne prends pas beaucoup de shoots, mais je travaille quand même dessus, près du cercle et un peu à mi-distance. »

C’est vrai qu’on oublie souvent que vous avez commencé jouer au basket à 17 ans… Que faisiez-vous auparavant ?

« Je faisais du foot quand j’étais plus jeune. J’ai arrêté à 14 ans. Et pendant trois ans, je n’ai pas fait de sport. Et un jour avec un ami, on a croisé son coach de basket. Et il m’a dit de venir à la salle. Il a vu que j’étais grand. Et je m’y suis mis. Je n’étais pas plus attiré que ça mais je voulais reprendre le sport. Je ne me sentais pas bien. J’ai donc commencé le basket, et comme je progressais rapidement, je voulais voir jusqu’où je pourrais aller. Et voilà, c’est devenu mon quotidien. »

Pour progresser, avez-vous des modèles ou des joueurs préférés ?

« Mon joueur préféré, c’est LeBron, mais quand j’ai commencé à jouer au basket, c’était Dwight Howard. Même si ça n’a rien à voir au niveau du physique… [rires] Je regardais beaucoup Pau Gasol aussi. Après pour étudier leur jeu, je dirais Gasol, Olajuwon et Tim Duncan. J’aime bien parce que ce sont des joueurs qui ne dominent pas leur adversaire par le physique pur, par la puissance, pas comme [Dwight] Howard ou [DeMarcus] Cousins mais en finesse et en technique. »

Crédit photo : Romain Robini / Sharks Antibes

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