Cette saison, Dwight Howard n’a tiré en moyenne que 8.5 fois par match pour les Rockets. Même si Kevin McHale assurait il y a quelques jours que le joueur ne pouvait pas faire plus à cause de ses problèmes physiques, c’est très peu pour un joueur qui tourne à 62% de moyenne au tir, deuxième de la ligue dans le domaine !
Face à une équipe de Golden State qui joue « petit » par séquences, l’apport potentiel du pivot ne devrait pas être négligé. Pourtant il l’est, la faute… à l’adresse extérieure des Warriors.
« On doit mettre la balle à l’intérieur car on sent qu’on a un avantage au poste », avoue J.B Bickerstaff au Houston Chronicle. « Un des problèmes face à cette équipe, c’est que quand tu vas mal, tu commences à croire que tu as besoin de prendre des 3 points pour revenir dans le match. Tu prends plus de tirs lointains au lieu de mettre le ballon à l’intérieur ».
Les adversaires des Warriors ont tendance à arroser
Parce qu’ils jouent sur un rythme très rapide (2e de la ligue cette saison) et qu’ils misent beaucoup sur l’adresse extérieure, les Warriors peuvent vite faire basculer des matchs grâce à des séries express. Dans ces moments-là, leurs adversaires ont alors tendance à paniquer, tentant de rester dans le match en rentrant dans ce jeu.
« Une des choses sur laquelle Golden State fait du bon travail, c’est qu’ils vous mettent beaucoup de pression offensivement, ils peuvent vous mettre dans des moments de frustration », abonde l’entraineur texan.
Le but, pour Houston, c’est donc de rester dans son propre schéma. Sans prendre peur.
« Dans ces moments de frustration, même si vous faites les bonnes choses, ils vont encore planter des paniers à 3 points ou en contre-attaque, et vous sortir de ce sur quoi vous êtes concentrés. Vous voyez les tirs primés pleuvoir et vous vous dites : On a besoin de mettre des 3 points pour rester dans le match ».
Sans le tireur d’élite Stephen Curry, les Rockets seront peut-être moins tentés de tirer de loin, pour plus donner le ballon à l’intérieur. Sur la série, Houston tourne à 29% derrière l’arc, contre près de 35% en saison régulière, pas aidés par les 10/35 et 4/21 de James Harden et Trevor Ariza sur les trois dernières manches…