Russell Westbrook et Enes Kanter solides dans la tempête

Habitué cette année à perdre son sang-froid sous la pression, avec 14 matchs perdus dans le dernier quart-temps malgré un avantage au score au préalable, le Thunder a failli se faire rattraper par ses vieux démons hier alors que les Mavs répondaient systématique lors de la troisième période. 

Cette fois, c’est Russell Westbrook (25 points, 15 passes, et une faute technique) qui a calmé tout son monde. Avec 22 points générés, que ce soit sur ses paniers ou grâce à ses passes décisives, dans cette période, le meneur du Thunder a parfaitement répondu à l’agressivité des texans.

« Ce sont de bons moments. J’adore ce type de pression. Je me suis bien amusé. » a t-il expliqué sur ESPN. « Je pense que c’est une excellente opportunité pour mon équipe de trouver sa cohésion. C’est le plus important. Quand les choses s’enveniment et que le public commence à s’énerver, qu’il y a des fautes un peu partout, dont des techniques, c’est le moment idéal pour l’équipe de montrer son caractère. »

Russell Westbrook : « Enes Kanter doit obtenir plus de reconnaissance »

Et dans la tempête, le Thunder a parfaitement répondu. Après un premier orage essuyé par le meneur, c’est ensuite Enes Kanter qui s’est vu remplir le rôle de « tueur », avec 16 de ses 28 points dans l’ultime quart-temps. Au rebond offensif, en déséquilibre malgré la faute de David Lee, le Turc a été monstrueux d’opportunisme et de réussite (12/13 aux tirs !).

« Le plus important est d’essayer de garder le rythme de Russell. Il vole. J’essaye de le suivre mais parfois, c’est impossible. » a t-il concédé à NewsOk.

Constamment talonné par les Mavs, le pivot a fait énormément de bien en sortie de banc, une constante selon son meneur de coéquipier.

« Il a fait du très bon boulot tout au long de la saison et c’est passé inaperçu. » estimait Russell Westbrook. « Le boulot qu’il abat est incroyable. Avec tout le respect que je dois à Jamal Crawford, je ne crois pas qu’il devrait être autant considéré qu’Enes pour le titre de Meilleur Sixième Homme : un gars qui shoote à 68,69% au tir. Il a fait ça tout au long de la saison. Il doit obtenir plus de reconnaissance pour ce qu’il fait. »

Si Kevin Durant a encore montré de terribles signes de nervosité, à l’image de son expulsion pour sa faute flagrante (coup de machette à la tête de Justin Anderson) et sa petite performance offensive marqué par la fin de sa série de 67 matchs d’affilée à 20 points ou plus, Oklahoma City n’a pas tremblé dans le final. Pour cela, l’équipe peut remercier Russell Westbrook et Enes Kanter, solides dans l’adversité.