Les Pacers n’ont pas d’échange majeur en vue

La date limite des transferts approche, mais la NBA est restée plutôt calme sur ce front. Dans l’Indiana, Larry Bird en a vu d’autres. Le président des Pacers ne compte pas chambouler son effectif dans l’immédiat, mais il n’empêche, il reste à l’écoute du marché.

« Je reçois des coups de fil et j’en passe quelques uns aussi pour voir ce qui se passe et savoir ce qu’ils recherchent. On a des conversations en cours. Mais il n’y a aucun échange majeur en jeu. Ce serait des échanges qui pourraient nous aider. On ne sait jamais où ça peut mener mais on parle et on écoute. »

Actuellement septièmes dans la conférence Est, les Pacers ont piqué du nez après un très bon début de saison. Les blessures, dont celle de Ian Mahinmi, ont brisé cette belle dynamique. Avec un calendrier qui s’est un peu corsé, les hommes de Frank Vogel sont tombés sur un os.

« Le problème, c’est qu’on ne finit pas les matchs »

Surtout, le cinq idéal projeté par les instances dirigeantes des Pacers (Mahinmi, Turner, George, Ellis et Hill) n’a pu jouer que 21 minutes, en tout et pour tout, ensemble sur le parquet. Pour le grand patron, il faut d’abord répéter ses gammes.

« On ne finit pas nos matchs. C’est ça le problème, » ajoute Larry Bird sur ESPN. « On a l’air un peu désorganisé en fin de match et on n’arrive pas à exécuter nos systèmes à la perfection. On ne fait pas le nécessaire. »

À l’image de leur leader, Paul George, les Pacers connaissent un petit coup de moins bien. Après de nombreux changements par rapport à la saison passée, c’est tout à fait normal. Mais l’espoir persiste.

« [Paul] se bat contre la fatigue et les coups, mais ça va aller. Il est dans le dur et il est frustré en ce moment mais il va s’en sortir. »

Véritable outsider derrière les Cavs, Raptors voire Bulls, les Pacers ont encore un peu de temps avant de pouvoir réintégrer tous leurs joueurs. Et bosser leur alchimie avant de s’attaquer aux playoffs dans deux mois.