Warriors – Lakers : une grosse fessée pour un record NBA

Seuls les fantômes des Lakers d’antan auraient peut être pu empêcher Golden State de battre le record du meilleur début de saison de l’histoire de la NBA. Mais face à la version 2014-2015, les Warriors ont eu besoin d’un quart temps pour aller chercher cette 16e victoire de rang tant attendue. Ils l’emportent 111- 77 face à des Lakers qui, à l’image de Kobe Bryant, font peine à voir. Une seule question subsiste désormais pour les Dubs : où vont-ils s’arrêter ?

Golden State en mode showtime

Une heure et demi avant le match, l’Oracle Arena, déjà aux trois quarts remplie, vibre d’impatience. L’ambiance est électrique, l’atmosphère contagieuse. Les Warriors commencent d’ailleurs la rencontre avec un surplus d’énergie. Ils cherchent l’estocade dès les premières minutes en tentant quatre tirs à trois points, plus au moins forcés, sur leurs quatre premières attaques. Si L.A. laisse passer cette vague d’adrénaline sans trop de dégâts, ils ne peuvent rien face au tsunami qui suit. À l’attaque des deux côtés du terrain, Golden State submerge son adversaire d’un 22-4 cinglant et compte 19 points d’avance après douze minutes de jeu (30-11).

Heureusement pour les hommes de Byron Scott, les Warriors baissent de rythme pour terminer la mi-temps (54-38). Ils continuent toutefois de se procurer tirs ouverts, alley oop et dunks en tout genre face à une défense dépassée et désabusée. Le constat est sans appel pour tous les fans des Lakers. Leurs joueurs ne jouent pas dans la même cour. On peut même se demander si ils pratiquent le même sport tant le gouffre entre les deux équipes est béant.

Soirée cauchemar pour Kobe Bryant

Si l’issue du match ne fait plus aucune doute, la deuxième mi-temps continue de nous offrir un contraste flagrant entre une équipe qui s’amuse avec son basket et une autre qui se cherche. Prisonnière d’un Kobe Bryant, lui aussi à la recherche de réponses sur la fin de sa carrière, la prometteuse jeune garde or et violette perd de précieuses opportunités d’engranger de l’expérience. À +34 en fin de troisième quart temps (89-55), l’Oracle Arena est debout. Applaudissant la démonstration des siens et la déroute du Black Mamba. Kobe rejoint le banc pour de bon avec 4 points à 1/14 aux tirs, égalant son pire match en carrière…

Record en poche, Stephen Curry (24 points et 9 passes) et les Warriors regardent déjà de l’avant. Et même si huit de leur neuf prochains matchs sont à l’extérieur. Ils ne seraient pas étonnant de les voir rentrer au bercail toujours invaincus. Peuvent-ils aller chercher le record de 33 victoires de suite des Lakers ? Gardent-ils les 72 victoires des Bulls dans un coin de leurs têtes ? Si les joueurs aimeraient évidemment continuer de réécrire les pages de l’histoire de la NBA, Luke Walton continue lui de prêcher un seul objectif : Continuer de progresser.

Car oui, les Warriors peuvent encore s’améliorer. On a tendance à l’oublier. Et c’est peut être ça le plus effrayant.

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