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Au Thunder, réussir c’est regarder ensemble dans la même direction

Au Thunder, réussir c'est regarder ensemble dans la même directionEn 2007, Billy Donovan sort d’un back-to-back historique avec les Gators. Idole de tout un état, le Magic lui confie les clefs de son futur. Six jours plus tard, la franchise annonce la rupture du contrat. De retour à Orlando vendredi dernier pour affronter l’équipe qu’il aurait dû entraîner huit ans plus tôt, le successeur de Scott Brooks a confié n’avoir aucun regret : « En 2007, j’ai pris la meilleure décision pour le Magic et pour moi-même. »

Le voilà donc en NBA, sur le banc d’une franchise qui depuis sa finale de 2012 empile les désillusions. Après sa plus mauvaise campagne NCAA à la tête de Florida, l’ancien mentor universitaire de Joakim Noah est un coach satisfait mais encore un peu en adaptation.

« Les joueurs ont depuis le début été impeccables avec moi et me rendent la transition plus facile et plus agréable. Ceux qui sont là depuis longtemps comme Westbrook, Durant, Collison et Ibaka sont faciles à coacher et bossent dur. Après, les ajustements sont nombreux : l’heure et la durée des entraînements, le nombre de matches, la maturité et l’expérience des joueurs. C’est du H24, sept jours sur sept, les responsabilités quotidiennes vont plus loin que le coaching. C’est un peu différent et je travaille peut-être encore un peu plus. »

« En matière de jeu, je savais à quoi m’attendre »

Heureux de la qualité de son groupe et de l’attitude de ses joueurs, Billy Donovan est surtout comblé car il retrouve  à OKC un environnement de travail semblable à celui qu’il a laissé.

« À Florida, j’avais une très bonne relation humaine avec le directeur sportif et les dirigeants de l’université. Nous avions tous la même vision et les mêmes objectifs. Je ne pouvais quitter cela que si je retrouvais quelque chose d’identique en NBA. Pour ce qui est du jeu, pour en avoir déjà parlé avec Rick Pitino, Rick Carlisle et les frères Van Gundy, je savais à quoi m’attendre. Mais j’avais besoin de vivre au quotidien dans un environnement où le propriétaire, le GM et moi-même partageons les mêmes valeurs, la même vision, la même philosophie. Les dirigeants de cette franchise sont des gens bien et qui ont confiance dans leur projet et leur travail. »

Pour le coach, qui s’est entouré de vieux briscards comme Monty Williams ou Mo Cheeks, on ne peut faire du bon boulot que si tout le monde partage les mêmes ambitions.

« J’ai toujours pensé que le bonheur professionnel au quotidien passe d’abord par les gens avec qui vous travaillez. Oui je savais que le Thunder avait une super équipe et de supers joueurs, mais ce n’était pas le premier critère pour moi. Quand il n’y pas de vision partagée, quand la méthode et les ambitions ne font pas l’unanimité entre le staff et les dirigeants, il y a pour le coach un risque de la frustration. Il faut que tout le monde avance dans la même direction, c’est le cas à OKC et ce que je voulais. »

Billy Donovan le répète : si toutes ces conditions n’étaient pas remplies, il serait resté avec plaisir à Florida.

« J’étais très heureux à Florida et je ne me posais pas la question de savoir quand j’allais coacher en NBA. Je n’avais aucun plan. Mon esprit était à 100% avec les Gators jusqu’à ce que cette opportunité arrive. Je l’ai considérée comme unique et si OKC n’était pas venu me chercher, je serais encore à Florida. Avant le Thunder, d’autres équipes avaient déjà manifesté de l’intérêt pour moi mais je n’avais jamais donné suite. Je n’ai jamais eu de plan. J’ai toujours pensé que dans la vie, si tu fais de ton mieux dans ton métier, les opportunités viendront à toi si elles doivent venir. »

Propos recueillis à Orlando

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