LA Lakers : les entraînements de Byron Scott sont-ils trop durs ?

Défaits par le Jazz lors de leur premier match de présaison, les Lakers ont manqué de jus en fin de match. Un constat qui, comme l’an passé, questionne la gestion de Byron Scott, connu pour ses camps d’entraînement énergivores. Sans surprise, le coach a balayé cette mise en cause après la rencontre.

« Je ne sais pas si c’est lié avec des jambes fatiguées. Je crois juste que nous avons manqué des tirs ouverts. Vous pouvez toujours dire que c’est à cause de la fatigue. Pour moi, c’est une excuse, » a t-il rétorqué au LA Times. « Je ne me préoccupe pas vraiment de la fatigue en présaison. Je pense que tout ce que nous avons fait jusqu’ici paiera à la fin. Toutes ces courses… je pense que cela paiera en décembre et en janvier. »

Brandon Bass : « Ses entraînements sont un défi physique et mental »

Habitué à Byron Scott depuis ses débuts professionnels à New Orleans, Brandon Bass confirme cependant que ses entraînements rigoureux l’éreintent. S’il n’est pas surpris par cette intensité, le vétéran ne cache pas qu’il aurait apprécié une reprise un peu plus douce…

« Ses entraînements sont toujours durs, c’est toujours un défi. Cela se concentre toujours beaucoup sur la course. Cela vous met au défi physiquement et mentalement. C’est typique d’un camp d’entraînement de Byron Scott. J’espérais que ce serait quelque chose de différent, » ironise t-il. « Ça ne m’agace pas. Je sais qu’il essaye de tirer le meilleur de nous. Je suis sûr que nous serons en meilleur forme que beaucoup d’autres équipes lorsque viendra la saison. Les jambes des gars sont probablement un peu fatiguées, mais nous allons surmonter cela. »

Du foncier nécessaire pour aller loin dans la saison

Contrairement à l’ex-Celtic, D’Angelo Russell est loin d’être coutumier de ces exigences physiques mais fidèle à sa volonté affichée depuis son arrivée, le rookie ne se plaint pas.

« Nous cherchons à faire les playoffs. Si nous faisons ces entraînement, nous y serons préparés. On en entend parler avant même que les vétérans n’en discutent, puis on les voit faire et ils disent tous la même chose : quelle que soit leur expérience dans cette ligue, ils disent tous que c’est le camp le plus dur. »

L’exigence de Byron Scott ne sort pas de nulle part : joueur, il s’est coltiné les entraînements de Pat Riley, connus pour amener les athlètes jusqu’au vomissement. Il reste à savoir si cette méthode convient à ces Lakers. L’an passé, aucun joueur de l’équipe n’a disputé l’intégralité de la saison.