Rookie des Nets, Rondae Hollis-Jefferson arrive entouré de nombreuses attentes. Au sein d’un effectif rajeuni, il aura l’opportunité de gagner des minutes grâce à ses capacités défensives. En attendant le début de saison, il découvre cet été les joies de la vie de futur millionnaire. Mais contrairement à d’autres, de sa génération ou plus vieux, l’ancien ailier d’Arizona n’entend pas s’enflammer avec son nouveau compte en banque. Plutôt que d’emménager à New York, trop cher, il a décidé de s’installer dans le New Jersey avec son frère et un ami.
« À Dallas, on peut vivre dans un joli appartement de trois chambres pour quelque chose comme 2000 dollars. » répond-il au Wall Street Journal. « À New York, trois chambres, trois salles de bains, on paye 8000 balles. C’est ridicule. »
« Quand j’ai vu le chèque, la moitié de l’argent était déjà partie »
Malgré son salaire de 1.3 million de dollars, Rondae Hollis-Jefferson préfère donc rester dans un cadre modeste, d’autant qu’il a très vite compris que ses émoluments n’étaient pas… net d’impôts.
« Quand j’ai vu le chèque, j’ai vu que la moitié de l’argent était partie. » narre t-il. « En étant à New York, plus de la moitié serait partie. J’étais là, incrédule, à me dire : « Qui dois-je appeler ? Qu’est-ce qu’il se passe ? »
Dans le cadre du Rookie Transition Program, le néo-Net a également pu faire la rencontre de Chris Herren, gros talent en NCAA, bref joueur NBA, tombé en désuétude pour des problèmes d’alcool et de drogue. Le rookie a compris que dès maintenant, ses choix pouvaient être lourds de conséquences.
« C’était très puissant. À chaque fois que l’on entend son histoire, c’est émouvant. On pouvait entendre une mouche voler. Je ne me drogue ou bois pas, mais on ne sait jamais ce que les gens traversent. Une seule mauvaise décision peut tout ruiner. »
Tête bien faite, Rondae Hollis-Jefferson a, semble t-il, mis les tentations de côté pour se concentrer sur sa première saison professionnelle.