Kobe a dû s’en mordre les lèvres… Entendre le Staples Center fanfaronner sur un panier en transition après plus de cinq minutes de disette, en fin de premier quart, c’est pour le Black Mamba un affront infâme. Intolérable. Mais voilà à quoi en est réduit le fan des Lakers cette saison, pour satisfaire son enthousiasme et justifier le déplacement. Sans DeMarre Carroll, Paul Millsap, ni Jeff Teague et privé de Kyle Korver en début de deuxième quart temps, Atlanta s’impose (91-86) et conforte Mike Budenholzer dans ses choix popovichiens. Auteur de son record en carrière, Dennis Schroder a été étincelant.
Orphelins volontaires de trois titulaires, le leader de l’Est a d’abord fait parler sa défense en maintenant L.A à 14 pts et 6/22 dans le premier quart. Les Lakers confondent vitesses et précipitation, Jordan Clarkson (10 pts à 4/13, 8 rbds, 5 passes) et Wayne Ellington (2/11) les premiers. Jordan Hill se prend pour un All Star qu’il n’est pas et enfile les ratés, même sur ses rebonds offensifs. Atlanta n’a pas besoin de bien jouer pour garder la tête à la pause (41-38), après un deuxième quart franchement pourri. Les remplaçants des Hawks ne sont pas à la hauteur et se mettent au niveau des hôtes.
Mike Budenlholzer recadre ses troupes à la mi-temps et le résultat est immédiat : 68,4% de réussite et 12 passes sur 13 paniers inscrits en 12 minutes. Les Faucons ont retrouvé leur basket, aidés par les 7 balles perdues des Lakers. Al Horford (21 pts) et Dennis Schroder (24 pts, 10 passes) ont remis de l’ordre dans la maison. Sans un seul joueur en double figure après 36 minutes, L.A pointe à -10 (58-68). Même avec 18 pts marqués sur des secondes chances contre 1 aux Hawks, les Lakers peinent.
Les Lakers négocient mal le money time
Ils reviendront à -4 sur un coup de chaud de Carlos Boozer (13 pts, 7 rbds) et trois stops consécutifs mais Horford obtient la faute, rentre un lancer et oblige L.A à chercher le tir primé, avec -5 et 44 secondes au chrono. Après deux ratés consécutifs, Wesley Johnson soulève le Staples. Merci les rebonds offensifs !
Mike Bundenholzer choisit de laisser Dennis Schroder assurer son statut de titulaire d’un soir. Le frêle allemand se régale du trou d’air laissé par le Booz dans la raquette. A -4 et 13 secondes, Wes Johnson dégaine illico et c’est air ball. Encore un money time mal négocié. L’histoire se répète, encore et encore. Atlanta s’en sort bien et a su gagner en jouant bien 12 minutes.
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Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.