30 matchs sont passés et New York n’en a remporté que 5, soit le pire record de l’histoire de la franchise à ce stade de la saison, une situation que le franchise player de l’équipe n’aurait jamais imaginé avant le début de saison. Concrètement, Carmelo Anthony n’en croit pas ses yeux, d’autant qu’il y a deux ans encore, son équipe finissait la saison avec 54 victoires et 28 défaites.
« Je ne suis pas un gars qui aime ressasser le passé, mais en voyant où nous étions il y a deux ans, je pensais que nous allions bâtir sur ça l’année suivante, nous améliorer et avancer dans cette direction. Le fait d’être à 5 victoires pour 25 défaites ne me paraît même pas réel, aujourd’hui. » dit-il au New York Post.
14 cinq majeurs différents utilisés en 30 matchs
Tracassé par des douleurs au genou, l’ailier ne peut même pas donner sa pleine mesure. À ce stade de la saison, la pause de Noël est vécue comme une bénédiction.
« Il faut essayer d’oublier un peu ça, quelques jours pour décompresser et essayer de profiter des vacances. » poursuit-il. « C’en est arrivé au point où je ne peux pas imaginer que nous serions dans la situation où nous sommes maintenant. Que pouvons-nous faire à ce sujet hormis jouer ces matchs et essayer de les gagner ? »
Or, les Knicks ne savent plus gagner. Sans repère, perdus dans les méandres de rotations qui ne cessent de changer (14 cinq majeurs différents en 30 matchs), l’impression de chaos règne. Or, rien n’indique que la situation évoluera positivement dans les prochaines semaines, surtout que l’ailier semble conscient de la nécessité de prendre du repos.
« Nous descendons sans cesse plus bas, nous sommes en décembre, c’est compliqué pour moi d’être décontracté, de m’asseoir sur le banc et voir ce qu’il se passe. On ne sait jamais ce qu’il peut se produire. Si je me repose, mon genou s’améliorera t-il ? J’en ai l’impression actuellement. »
À voir si, sans lui, ses coéquipiers sauront se mobiliser pour renouer avec la victoire.