Les Warriors ont déjà oublié Kevin Love…

Quand Klay Thompson scorera son premier panier face aux Wolves lundi soir, il aura une pensée pour ses dirigeants et ceux de Minnesota. Mais aussi et surtout pour lui-même. Dire qu’il aurait pu se débattre dans une équipe plombée par les blessures et les défaites, au lieu de commencer à rêver de la finale NBA au sein d’une équipe qui reste sur douze succès consécutifs…

Depuis le mois de décembre, l’arrière des Warriors affine sa complémentarité « splashienne » avec Stephen Curry (22.3 points, 5 rebonds et 5 passes sur trois matches) et valide le choix du front office californien.

« Il est assez juste de dire que nous préférions qu’il soit ici avec nous. Aujourd’hui nous en sommes tous là où nous le souhaitions », assure Steve Kerr, dont on peut donc supposer qu’il a appuyé la décision de ne pas envoyer Thompson aux Wolves en échange de Kevin Love.

Pendant une longue semaine, le joueur a bien cru continuer sa carrière dans le grand nord quand les Warriors rêvaient d’associer le meilleur intérieur shooteur à leur meneur artilleur. Sur le papier, le duo avait de la gueule mais le concrétiser impliquait un choix fort : se séparer d’un symbole de la renaissance de la franchise.

« C’est ce que nous avons décidé et au final, nous avons le fait le bon choix car ça fonctionne », ajoute Steve Kerr, ravi de constater que même sans David Lee, son équipe est injouable avec Draymond Green dans le cinq.