[Coaching] La fausse piste des Mavericks pour libérer Dirk Nowitzki

C’est un petit système que les Mavericks aiment bien mettre en place dans le troisième quart-temps. Au départ, il semble que ce soit simplement un « curl » (une coupe vers le cercle après un écran) de Monta Ellis après un double écran de Dirk Nowitzki et Tyson Chandler. En fait, il s’agit d’une fausse piste pour libérer l’intérieur allemand.

Un faux « curl » pour libérer Dirk Nowitzki

Face aux Sixers, Jameer Nelson transmet ainsi le ballon à Chandler Parsons sur un côté du terrain, au niveau de la ligne à trois points. Pendant ce temps-là, Dirk Nowitzki et Tyson Chandler se mettent en position de l’autre côté de l’aire de jeu pour poser un double écran à Monta Ellis, qui les contourne pour aller vers le cercle.

Nerlens Noel se place alors pour ralentir l’arrière tandis que Luc Mbah a Moute tente de le rattraper. Les deux joueurs de Philadelphia se concentrent sur l’ancien Buck et Dirk Nowitzki en profite alors pour reculer, aidé par un nouvel écran de Tyson Chandler, cette fois sur Brandon Davies. Surpris, ce dernier ne s’attendait pas à cette deuxième option et Chandler Parsons peut donc servir son coéquipier dans un fauteuil.

Face à Charlotte, on voit que le coach Steve Clifford annonce le « curl » des Mavericks. Gerald Henderson réagit donc très vite et coupe la route de Monta Ellis… mais c’est ce dernier qui vient poser l’écran sur le défenseur de Dirk Nowitzki, permettant tout de même à l’Allemand de reculer et d’être servi.

Voilà donc un nouveau tour dans le chapeau de Rick Carlisle, qui s’appuie sur les multiples possibilités de son cinq majeur pour proposer la meilleure attaque de la ligue en ce début de saison. Avec Jameer Nelson, Monta Ellis, Chandler Parsons et Dirk Nowitzki, Dallas a ainsi quatre joueurs capables de créer leur propre tir ou de faire des décalages, Tyson Chandler se chargeant lui de ramasser les miettes, au rebond ou à la conclusion d’alley-oops.

De quoi offrir une efficacité offensive assez incroyable aux Texans puisqu’ils marquent 117.3 points pour 100 possessions. Depuis que la statistique est disponible (soit 1973), personne n’a jamais atteint une barre aussi haute, les Lakers 1987 de Magic Johnson culminant à 115.6 points pour 100 possessions…