Rencontre avec Julius Randle, le rookie des Los Angeles Lakers

A la rencontre de Julius Randle Julius Randle impressionne déjà tout le monde au sein du staff et dans le vestiaire des Lakers. Même Kobe est pantois, c’est dire… Auteur de 10 pts et 8 rbds cette nuit face aux Nuggets, l’ancien ailier-fort de Kentucky est un attaquant dans la lignée d’un Zach Randolph. Pour l’instant, il apprend dans l’ombre de Carlos Boozer mais les Lakers tiennent peut-être avec lui leur intérieur du futur. On est allé lui poser quelques questions sur ses premiers pas chez les pros.

Préparation et transition

Ce training camp est vraiment important pour moi, pour me remettre en forme et mettre en place les ajustements. Mais toute la préparation faite avant était tout aussi importante, j’en avais besoin. Je ne suis qu’un gamin de 19 ans qui vit la transition de la NCAA à la NBA. Je sais que je vais devoir prouver et ça me va, je ne veux pas que les choses soient faciles pour moi dans un premier temps. C’est à moi de gérer les choses et d’anticiper. Cela ne va pas être facile, je vais faire attention à mon corps et surveiller ce que je mange. Je ne vais pas m’approcher des sucreries, des frites et limiter les féculents. J’ai un peu parlé avec Kobe, qui est un modèle pour moi. On sait tous ce qui n’est pas bon et ce qui est bon, il faut juste être discipliné.

Les attentes de Byron Scott

Je n’en ai pas encore vraiment parlé avec lui. Il me dira où il veut que je sois et ce qu’il veut que je fasse sur le parquet pendant les entrainements. Je ne peux pas encore vous dire ce qu’il attend de moi, vous le verrez quand je jouerai. Mes attentes personnelles pour cette année sont d’être un très bon joueur pour l’équipe, d’appliquer tout ce qu’on me demande, de faire gagner ce qu’il faut pour faire gagner équipe. Je pense que je peux jouer partout, tout dépend de qui est avec moi sur le parquet et du système. Démarrer ou pas les matches, ce n’est pas mon souci pour l’instant.

Sa nouvelle vie

J’essaye de me créer mon petit univers ici à Los Angeles. Quand tu arrives à L.A, tu te dis « wow, je vais passer mes journées à tout découvrir et faire pleins de choses », mais il faut oublier ce sentiment. Je préfère rester dans ma bulle, surtout que le trafic est complètement fou ici. Je n’avais pas beaucoup d’attentes pour la ville donc je suis content et je me concentre sur mon boulot.

Un rêve devenu réalité

Je me suis regardé dans la glace l’autre jour en portant ce maillot et je me suis dit « wow, regarde ça ! Je porte le maillot des Lakers ». Je pense que je vais prendre beaucoup de plaisir à porter ce maillot, ça implique beaucoup de responsabilités mais je vais pouvoir m’y habituer et j’en suis très content. C’est un rêve qui devient réalité car c’est l’équipe que je supportais quand j’étais plus jeune.