Pour sa sixième saison chez les pros, Stephen Curry évoluera l’an prochaine sous les ordres de Steve Kerr, son quatrième coach après Don Nelson, Keith Smart et donc Mark Jackson.
Très proche de ce dernier, Curry avait plusieurs fois expliqué qu’il espérait le voir rester mais les dirigeants n’ont pas tenu compte de son avis et Curry ne semble pas leur en vouloir.
« C’est difficile, mais au moins c’est agréable de savoir dans quelle direction on va, » déclare-t-il au News Observer. « C’est encore un peu stressant de repenser à comment tout cela a pu s’effondrer. J’ai entendu tellement d’explications et de raisons. J’ai entendu la position des dirigeants et les raisons qui les ont poussés à vouloir ce changement. Je ne peux pas dire que j’adhère à toutes mais au moins je sais ce qu’ils pensent et je comprends ce qui les a amenés là. »
Frustré par le déroulement des événements et les trop nombreuses rumeurs à charge autour de ce licenciement, Curry, en plus de ne pas partager la perception de ses dirigeants, espère que ce n’est pas ce que les gens retiendront de Jackson.
« C’est tellement loin de la perception que j’ai de lui et de la réalité du quotidien que j’ai vécue avec lui. Je ne le vois pas comme ça. »
Steve Kerr, coach rookie et ancien meneur… comme Jackson
Toutefois, Curry n’a pas le choix, il faut tourner la page et penser à sa future collaboration avec Steve Kerr, ancien meneur et sans expérience au niveau du coaching, comme Jackson lors de son arrivée à Oakland.
Au sujet de cette recrue, Curry se montre d’ailleurs assez enthousiaste et explique également qu’il a particulièrement apprécié le fait que Kerr l’appelle juste avant que l’annonce officielle de son embauche ne soit faite.
On ignore ce qu’ils se sont dits mais on imagine que les deux hommes ont rapidement dû se trouver des points communs puisque Kerr n’est autre que le shooteur à 3pts le plus adroit de l’histoire de la NBA, avec 45.40% (726/1599), juste devant Hubert Davis (44.09%) et… Stephen Curry (43.97%).
« J’ai hâte de le voir construire une relation avec les joueurs, de le voir obtenir le meilleur de nous, de nous pousser au niveau supérieur. Je pense qu’il n’aura pas de problème. Nous sommes entre de bonnes mains, je ne m’inquiète pas pour ça. Il doit simplement développer son propre style de coaching mais je suis en accord avec la décision de l’avoir embauché. »