Kobe Bryant : « Même si on me prend pour un dingue, je veux revenir au top »

Après l’annonce de sa fin de saison, Kobe Bryant s’est présenté face aux journalistes dans une conférence de presse.

L’un des héros malheureux de la saison est notamment revenu sur sa blessure et son mental du moment. Ainsi que ses ambitions de revenir au sommet individuellement.

« Je suis plutôt pragmatique : j’ai bien géré cette blessure au genou, même si elle était différente de celle au tendon d’Achille. J’ai beaucoup appris avec cette première blessure. Je ne veux pas dire que je vais revenir à mon top, car sinon tout le monde va dire que je suis un dingue, et que je suis un vieux. Mais c’est ce que je veux faire. »

Forcement les critiques qui disent qu’il est terminé le motivent. Mais qui le critique justement ?

« Je suis supposé donner des noms ? Je peux englober tous les présentateurs télé, les joueurs qui ont on dit quelque chose. La liste est longue. Ce qu’il faut faire, c’est le prendre, l’accepter et comprendre que c’est un défi. »

« Ça me tue de nous voir comme ça, 100 matches sous les 50% »

Bryant est face à un double défi, justement : il doit revenir à son meilleur niveau, mais les Lakers avec. Ils sont hors course pour les playoffs, réalisent une saison cauchemar où ils ont souvent pris des fessées.

« Ça me tue à chaque fois que je vais à la salle. Ça me rend fou. Je ne peux pas être satisfait. On est 100 matches en dessous des 50 %. Quand on est un fan des Lakers, c’est dur. On est habitué à jouer le titre. C’est aussi avec cela que j’ai grandi, mais actuellement nous ne sommes pas dans cette situation. »

Comment faire des Lakers l’une des meilleures équipes de la ligue comme entre 2008 et 2011 ?

« On doit commencer par la base : la culture de notre équipe. Quelle culture voulons-nous, quel système, comment on joue ? Ensuite, quand on a cela, on commence à construire son équipe en fonction de cela. »

Et si cela prend une saison de plus, Bryant aura-t-il la patience d’attendre 2015 pour viser le titre ?

« Non. On va jouer une saison de plus et être encore nul ? Non, non et non. C’est mon boulot d’être sur le terrain et d’être bon. Je n’ai pas d’excuse. Pour les dirigeants, c’est pareil. On a les mêmes attentes sur eux que sur nous. Les deux parties doivent être bonnes pour réussir. »