Milwaukee – San Antonio : massacre au Bradley Center

Avec 45 minutes de temps de jeu pour le duo Parker-Duncan (36 pts), les Spurs ont pu profiter de la profondeur de sa rotation (12 scoreurs) pour savourer une nouvelle balade tranquille (109-77). Avec 38 pts d’avance en fin de troisième quart-temps, San Antonio et a broyé des Bucks fatigués, diminués, étouffés et finalement sans solution.

Gregg Popovich doute rarement de l’engagement physique et mental de ses joueurs, mais le coach quadruple champion NBA n’est pas avare en piqure de rappel. Même s’ils « sont loin d’être parfaits », depuis le début de saison les finalistes 2013 ne pêchent jamais par excès de confiance face aux cancres de la ligue.

Quatre titulaires absents à Milwaukee

Après Toronto la veille, les Bucks payent le prix de cette application maculée de confiance. Après six minutes, l’écart est déjà de 11 pts puis de 15 sur un temps mort de Pop (14-29) après un hook de John Henson, l’un des huit paniers inscrits par les Bucks dans la raquette à la pause.

Sans quatre de ses cinq titulaires, et fatigué par le combat de la vaille à Chicago, Milwaukee n’avait pas les armes devant des Spurs beaucoup moins généreux que les Bulls vingt quatre heures plus tôt. Revenus à -12 en début de deuxième quart, les Bucks terminent la première période à 34% et prennent logiquement le bouillon (40-63), malgré le surprenant Nate Wolters (18 pts).

Le vice-champion shoote à 58%, domine au rebond (28/15) et comme depuis le début de saison peut compter sur un banc prolixe, à l’image de Patty Mills (9 pts). Vanté par Pop avant le match pour leur constante et leur exemplarité, Tim Duncan (16 pts, 11 rbds) et Tony Parker (11 pts) lui donnent raison.

Garbage time pour Nando de Colo

L’addition monte à +38 après le troisième quart temps, alors que les Bucks se rapprochent des 30% de réussite. Babac, Belinelli et Leonard en profitent pour gonfler leurs stats et Cory Joseph pour laisser Nando De Colo scotché sur le banc. Le champion d’Europe rentrera quand même à 9 minutes de la fin.

Une fois de plus dans le bal des balades texanes, Tony Parker restera au repos tout le quatrième quart temps. Cela fait déjà plus de cinq fois cette saison, preuve de la solidité des Spurs face à des proies faciles. En cinq déplacements à l’Est, San Antonio présente un bilan parfait, sans la moindre anicroche.

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