Les Lakers cultivent le paradoxe autant que les choix de leur coach. Pour une équipe qui joue sa peau derrière l’arc et au périmètre, le poids de sa domination intérieure pèse finalement assez lourd dans la balance du résultat final. Les Pelicans l’ont constaté avec amertume, étrillés 116-95 !
Quand ses grands se font bouffer, les Lakers sont à la ramasse, sauf feu d’artifice à 3-points. Quand ils règnent dans la raquette, logiquement les fixations servent les shooteurs. La réussite des uns dépend du boulot des autres, aux Lakers plus qu’ailleurs. La raison ? Une marge d’erreur infime et fine comme le nerf qui irradie le dos et la jambe de Steve Nash, absent pour 15 jours.
Mardi soir face à des Pelicans horriblement maladroits (40%), à l’image de la soirée fantomatique de Jrue Holiday (2/11, 3 balles perdues), les Lakers se sont promenés comme jamais cette saison. La presse annonçait une crise en cas de revers, D’Antoni répond avec l’intronisation de Jordan Hill dans le cinq et ses troupes déploient comme par miracle un jeu enthousiasmant.
Jordan Hill domine Anthony Davis
Fort du double-double de son nouvel ailier fort titulaire (21 pts, 11 rbds), les Lakers prennent rapidement le large, et New Orleans pointe à -16, puis -24 à l’entame du money time. Le banc s’est aussi régalé, Nick Young (17 pts) et Xavier Henry en tête (3/3 à trois points), ce dernier régalant le Staples Center d’une posterization somptueuse.
Avec 11/20 derrière l’arc, 53 rebonds contre 31 aux Pelicans, qui n’ont shooté que cinq fois de plus, 33 passes sur 44 paniers, 55% de réussite et cinq éléments en double-figure, les Lakers ont récité la partition parfaite. Comme ils l’avaient fait en ouverture de la saison face aux Clippers. Mike D’Antoni sait ce qu’il est advenu dans la foulée, il est prévenu.
L’inconstance est pire ennemi que le paradoxe.
[videopub https://www.youtube.com/watch?v=35mEJ0m9-Rk]
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Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.