Quasiment 10 ans après son arrivée à Boston, Doc Rivers quitte donc le navire vert pour aller entraîner les Clippers à Los Angeles.
Il est donc temps de dresser le bilan des 9 saisons du Doc avec les Celtics. Un club où il a tout connu : les bas-fonds de la ligue mais aussi le titre, et où il s’est imposé comme l’un des meilleurs entraîneurs de la NBA.
2004/2005 : 45 victoires – 37 défaites
2005/2006 : 33 – 49
2006/2007 : 24 – 58
2007/2008 : 66 – 16 (Champion NBA)
2008/2009 : 62 – 20
2009/2010 : 50 – 32 (Finaliste NBA)
2010/2011 : 56 – 26
2011/2012 : 39 – 27 (66 matches en raison du lock-out)
2012/2013 : 41 – 40 (un match en moins, non joué à cause des attentats de Boston)
Rivers a donc remporté 416 matches avec Boston, le troisième meilleur total de l’histoire de la franchise derrière Red Auerbach (795) et Tom Heinsohn (427). Il a participé 7 fois aux playoffs, avec 59 matches remportés.
Un grand psychologue
Mais ce qu’il faudra retenir, c’est son approche psychologique du métier d’entraîneur. Rivers était très paternaliste dans sa gestion des Celtics. Le « Big Three » a été une révolution, mais comme toute constellation de superstars, il faut les faire jouer ensemble. Il y est parvenu avec brio, imposant une défense de fer et un jeu collectif parfait, tout en faisant notamment exploser Rajon Rondo au plus haut niveau. Il fallait un coach de cette trempe pour que le « Big Three » trentenaire accepte d’être drivé par un jeune meneur comme Rondo.
Sur ce point, Rivers est un des meilleurs coaches de la NBA. C’est probablement cette capacité à bien faire jouer les stars qui a séduit les dirigeants des Clippers. Et qui va manquer à Boston…