Né à Indianapolis, George Hill n’aurait manqué pour rien au monde ce Game 6, à domicile, face aux Knicks. Victime d’un léger traumatisme crânien dans la quatrième manche, il n’avait pas été autorisé à disputer le match suivant, et cette nuit, il a obtenu le feu vert des médecins qu’une heure avant le début du match !
« J’étais vraiment heureux quand j’ai appris que je pouvais jouer » racontera-t-il en conférence de presse. « J’ai passé beaucoup de tests la nuit dernière pour qu’on m’autorise à être là ce soir, et aider mes coéquipiers. Je ne voulais pas manquer ce match. »
Une bonne nouvelle pour Indiana, une moins bonne pour New York, car Hill est tout simplement le baromètre des Pacers. Lorsqu’il est sur le terrain dans ces playoffs, Indiana affiche un différentiel de +61. Lorsqu’il est sur le banc, ou absent, ce différentiel passe à -37 (source ESPN).
Dans les chiffres justement, on ne peut pas dire qu’il ait réalisé un grand match avec un 2/10 aux tirs, mais il termine tout de même avec 12 pts, 5 rbds et 4 pds… Surtout, on retiendra ce drive dans la dernière minute. A +4 pour Indiana, il s’en va provoquer la 6e faute de Kenyon Martin, tout en récupérant deux lancers qu’il inscrit.
« George est un joueur d’expérience. Il a joué chez un champion NBA. Il sait comment ça se passe. Il endosse ce rôle de leader, et c’est un général pour nous sur le terrain » commente Paul George.
Un « général » qui décroche la première finale de conférence des Pacers depuis 2004. Prochaine bataille : faire tomber le champion en titre, Miami.
« C’est déjà un héros dans cette ville » résume Roy Hibbert.