Un monstrueux Kobe Bryant (38 points, 12 rebonds, 7 passes) arrache la victoire à Dallas

Comme prévu, Los Angeles et Dallas se sont livrés à un duel de tous les instants. Les deux équipes ont peut-être fourni la prestation la plus aboutie de leurs saisons respectives, mais ce sont bien les Lakers qui s’imposent (103-99) grâce à un Kobe Bryant à nouveau extraordinaire (38 points, 12 rebonds, 7 passes).

Le « Black Mamba » permet à sa franchise de continuer à croire en ses chances dans la terrible course aux playoffs à l’Ouest alors que de l’autre côté, les Mavs prennent un sérieux coup au moral avec cette défaite concédée sur le fil. Surtout que c’était à domicile et alors que Dirk Nowitzki avait répondu présent en livrant son meilleur match de l’exercice 2012-2013 (30 points, 13 rebonds).

Howard inexistant, Bryant polyvalent

Avec un Chris Kaman toujours convalescent, c’est le rookie Bernard James qui devait se charger de contenir Dwight Howard. Heureusement pour Dallas, si D12 est toujours aussi dissuasif en défense, côté attaque, il n’a pas livré une partie qui restera dans les annales.

Deux fautes prises après 4 minutes de jeu pour le pivot des Lakers, qui laissait une nouvelle fois la responsabilité à Kobe Bryant de gérer la maison Purple & Yellow. Bien aidé par un banc performant, porté par les seuls Blake, Meeks et Jamison, Kobe Bryant faisait un peu de tout pour permettre aux siens de rester dans la course. En face, Dirk Nowitzki savait l’importance de ce match et sortait aussi le grand jeu. Grâce à un 2+1 dont lui seul détenait le secret, the Great German permettait à Dallas de rentrer aux vestiaires à 54-54. Jusque là tout allait bien. Jusqu’à ce que son ancien compère, Steve Nash, ne se mette à régaler la gallerie.

Nash métronome, Kobe déjà énorme

Au retour des vestiaires, le meneur angelino faisait la pluie et le beau temps afin de porter un premier coup au moral des protégés de Mark Cuban. Une passe dans le dos pour Clark, puis une seconde pour l’ailier fort des Lakers à la conclusion d’un 8-0. L’ancien meneur des Mavs passait ensuite la seconde, avec deux paniers à 3 points qui reléguaient les locaux à 6 longueurs (64-70).

Grâce à plusieurs interceptions, et à la sortie du dissuasif Howard, Dallas se remettait à courir et à trouver des solutions. Suite à son 10e rebond du match, Dirk Nowitzki décochait une nouvelle flèche à trois points (à 4/4 dans l’exercice) qui faisait mouche, offrant à nouveau l’avantage à sa formation (71-70). Mais ni Shawn Marion, ni Vince Carter ne parvenaient à stopper Kobe Bryant. De mauvaise augure avant d’aborder un dernier quart-temps qui allait peut-être décider de la fin de saison des deux équipes.

Nowitzki et Mayo perdent leurs nerfs

Et ce qui devait arriver arriva. Insaisissable, Kobe Bryant enfilait les shoots de plus en plus extraordinaires. Cette fois-ci, c’est Joe Crowder qui en prenait pour son grade, impuissant face au récital du n°24 (14 points à 100% en quatrième quart). Mais Dallas ne lâchait rien, et réussissait à faire vaciller l’arrière des Lakers, enfin pris à deux, sur une mauvais passe qui permettait à Nowitzki d’aller dunker.

Sauf que face à tant d’enjeu, de pression et de tension, Dirk Nowitzki craquait le premier, récoltant une faute technique alors qu’il espérait un coup de sifflet (justifié) après un shoot raté. OJ Mayo l’imitait peu après, estimant avoir justement défendu sur Kobe Bryant qui déboulait en contre-attaque.

Deux fautes techniques qui coûtaient très cher aux Mavs. Du coup, LA reprenait l’avantage, pour ne plus le lâcher (90-94). Et à chaque tentative de retour de Vince Carter, O.J. Mayo puis Dirk Nowitzki, Kobe Bryant répondait. Toujours avec classe. Soit individuellement, soit en décalant Nash pour un ultime 3 points qui scellait le sort du match (95-99). Et après avoir fait voltiger Vinsanity une dernière fois puis conclu l’affaire depuis la ligne des lancer-francs, il pouvait savourer ce succès qui fera date dans la saison mouvementée de ses Lakers (103-99). Puisqu’il vous dit que Los Angeles ira en playoffs…