Comme tous les ans, les choix du public et des coaches ont fait grincer des dents. Cette année, pas de gros scandale même si l’absence de Stephen Curry fera couler beaucoup d’encre dans les heures qui viennent.
Il n’empêche qu’on a encore relevé quelques bizarreries…
1- L’absence de Nets
« Je suis sans voix » a réagi le GM de Brooklyn en apprenant le choix des coaches de l’Est. Pour sa part, Marshon Brooks estime qu’il n’y a pas meilleur que Brook Lopez comme pivot à l’Est. C’est vrai que l’absence de joueur de Brooklyn choque. A la fois sur le plan individuel (Lopez ou Williams) mais aussi collectif puisque les Nets sont 3e à l’Est.
2- La non-sélection de Stephen Curry
Curry, comme Deron Williams ou Tony Parker avant lui, découvre la forte densité de bons meneurs de jeu à l’Ouest. Oui, il méritait d’être au All-Star game. Mais quel meneur fallait-il enlever ? Tony Parker ou Russell Westbrook. Il lui faudra être fort dans les années à venir pour passer devant eux.
3- La sélection de Chris Bosh
Alors qu’il effectue sa plus mauvaise saison depuis des lustres, Chris Bosh a été retenu à l’Est. Pourtant, il n’y a pas photo cette saison entre lui et Brook Lopez. Sans doute que le titre de champion NBA et la première place du Heat ont joué dans le choix des coaches.
4- Les présences de deux Lakers et deux Celtics
Pendant des années, on a raillé la Chine qui votait en masse pour Yao Ming, et qui a failli récompenser Jeremy Lin cette saison. Cette année justement, on pourrait critiquer le choix du public de voter pour deux Lakers et deux Celtics, joueurs de deux franchises respectivement 12e et 8e de leur conférence. Le All-Star game est la réunion des plus grandes stars de la ligue, et Kevin Garnett (plus que Rondo, Bryant ou Howard) est sélectionné sur son nom, et non sa valeur actuelle.
5- L’absence de Brandon Jennings
Là encore, les coaches n’ont pas tenu compte du classement puisqu’ils ont préféré récompenser Jrue Holiday et Kyrie Irving, dont les équipes ne sont pas en position de qualifiées pour les playoffs, plutôt que Brandon Jennings. Le meneur des Bucks a progressé cette saison, imposant son leadership. Son défaut : il passe moins que Holiday, et marque moins que Irving. Mais lui jouera sans doute encore en avril prochain…
[poll id= »75″]