Le transfert en urgence de James Harden aux Rockets a choqué le microcosme NBA. Et dans la vague de réactions, celle du propriétaire des Cavs, Dan Gilbert, plus connu pour sa fameuse déclaration contre LeBron James, est plutôt intéressante.
« La chose la plus importante, peu importe qui tu es et peu importe où que tu sois, c’est que tu ne peux pas attendre. La grande leçon que je retire [du transfert d’Harden], c’est que si un joueur ne veut pas prolonger, peu importe qui c’est, peu importe où il joue, peu importe la saison qu’il vient de réaliser, tu ne peux pas risquer de le laisser partir sans contrepartie à la fin de la saison suivante quand il est free agent non protégé. »
Et Gilbert d’ajouter :
« Je suis certain que le joueur ou n’importe qui d’autre me dirait : « Bien sûr, je serai resté. Mais vous avez tout fait foiré et ruiné toute la franchise. » C’est une situation dans laquelle je perds à tous les coups maintenant. »
Décidément, on en apprend tous les jours…
On ne parle pas ici de Dan Gilbert qui tombe des nues après l’exemple de Sam Presti du Thunder… mais plutôt du fait qu’un propriétaire de franchise soit si peu au courant des pratiques universelles de stratégie sportive…
« Le titre de Miami était un mini soulagement »
A noter aussi, toujours dans ce même élan de lucidité, qu’il a regretté ses déclarations anti-LeBron.
« En regardant en arrière, ce n’était probablement pas la chose la plus brillante que j’ai faite dans ma vie. »
Malgré tout, Gilbert ne se dit pas triste du titre de Miami. Au contraire.
« En un sens, c’était un petit soulagement. S’ils n’avaient pas gagné, on aurait continué à se dire « Qui va gagner le premier ? » »