« C’est la première fois de ma carrière qu’on me demande de shooter davantage. Et pourtant, vous savez que je shoote déjà beaucoup. »
Une des principales recrues des Suns, Michael Beasley a du mal à y croire. Après deux saisons à Minnesota où on lui demandait d’être davantage un passeur, il découvre une équipe où on lui demande d’être un shooteur.
« Le coach m’encourage vraiment à tirer. En fait, tout le monde me le demande » explique-t-il au Arizona Central.
Arrivé en NBA avec le profil d’un ailier-fort, Beasley jouera petit ailier avec Phoenix, et son staff attend donc de lui qu’il soit un danger extérieur, et notamment à 3-points.
« Meneur, arrière, ailier, intérieur… Peu importe. Mettez-moi sur le terrain, et je ferai de mon mieux des deux côtés du terrain ».
Auteur de 10 pts à 50% aux tirs face à Portland, Easy-B a séduit son coach par son altruisme.
« Il est tellement altruiste que parfois il pénalise l’équipe en ne prenant pas un tir, commente Alvin Gentry. On essaie de lui faire comprendre que prendre un tir ne signifie pas être perso. Ne pas prendre un tir peut être plus pénalisant qu’un shoot raté. »
On a l’impression qu’il parle de Boris Diaw mais c’est bien de Beasley qu’il s’agit…