Lakers : Mike Brown accepte bien volontiers la pression

Avec son recrutement pharaonique de l’été, Mike Brown le sait : toute une ville attend la bague de champion NBA en juin prochain.

Interrogé par le LA Times, le coach des Lakers ne se défile pas. Il accepte au contraire bien volontiers cette situation où les résultats sont attendus dès cette saison.

« Les gens me demandent toujours : ‘ça va ? Pas trop la pression ?’ Je préfère carrément cette pression que de devoir essayer de relancer mes gars après une série de 15 défaites d’affilée. Je ne suis pas entraîneur parce que j’aime ça ou j’aime être auprès des joueurs. Je coache parce que je veux gagner et toutes mes décisions sont prises vers cet objectif ultime et comment rendre l’équipe encore meilleure. »

A 42 ans et alors qu’il entre dans la seconde saison d’un bail de 4 ans (et 18 millions de dollars) chez les Lakers, Mike Brown sait pourtant que tout n’est pas rose à Hollywood, à commencer par le retour de son pivot en or massif, Dwight Howard.

« Il progresse petit à petit. Il s’entraîne avec certains de nos assistants  mais il ne peut pas encore participer aux confrontations 5 contre 5 ou 4 contre 4. Je ne veux rien précipiter. Les blessures au dos peuvent être compliquées. Je lui dis de prendre son temps. »

Outre l’absence d’Howard, le camp d’entraînement va être intense pour les joueurs qui doivent digérer un nouveau catalogue de systèmes. Aux côtés de Brown, c’est Eddie Jordan qui débarque dans le staff (pour remplacer numériquement au moins un certain Ettore Messina) et c’est la Princeton Offense qui s’invite après le fameux triangle du Zen Master, Phil Jackson.

A ce propos, Mike Brown avoue avoir déjà eu une conversation avec Kobe Bryant concernant le précédent de 2004, un des échecs cuisants de la grande carrière de coach Jackson. Souvenez-vous, quand les Lakers présentaient un cinq majeur hallucinant avec Payton, Malone, Bryant, O’Neal notamment.

« Il sait qu’en fin de compte, il a déjà appartenu à une équipe aussi talentueuse. Avec un jeune Kobe, Shaquille dans ses meilleures années, Karl Malone et Gary Payton sur la fin de leurs carrières. Ils n’avaient pas réussi leur pari. Malgré ce que disait tout le monde à l’époque, ils n’ont pas été champions. Il sait qu’on ne va pas nous donner la bague mais qu’on devra aller la chercher. »