Chris Paul : « c’est compliqué si Kobe marque, et les autres aussi »

Sur les 10 balles perdues en 48 minutes par les Clippers, 7 l’ont été dans le quatrième quart temps.

« Et 9 en seconde période, ça nous a fait mal », rumine Vinny Del Negro.

Evidemment, la stat déplaît à Chris Paul, coupable de deux mauvais choix dans le money-time. Le meneur de Lob City, revenu de -15 pour même prendre les commandes à deux minutes du terme, ne trouve aucun autre coupable que ses coéquipiers et lui-même.

« Ils ont mieux géré que nous les ballons importants », regrette CP3 dans un vestiaire d’un silence ascétique.

« C’est de notre faute, on a perdu des ballons cruciaux et Ron Artest fait une grosse interception sur moi », poursuit Paul, deuxième meneur le plus prolifique de la ligue en double-double.

Prendre 63 points en une mi-temps est tout autant du mauvais effet pour une équipe qui ambitionne de détrôner le voisin de son trône de la Pacific Division. « On a pas été aussi bons qu’on le voulait en défense. On a même été mauvais en première période, on les a laissés shooter », constate amer le All Star, coupable le premier des 16 pts et 8 passes de Ramon Sessions.

« Kobe a très vite pris ses shoots et les a mis. Avec les Lakers, ça doit être l’un ou l’autre : Kobe marque mais pas les autres, les autres marquent mais pas Kobe. Sinon c’est compliqué et on s’en rend compte une fois de plus. »

« Les playoffs seront aussi intenses »

En confiant qu’il « attendait beaucoup de ce match », Chris Paul avoue ses logiques regrets. « Mais ce n’était pas un match de playoffs décisif, donc on n’a pas non plus le coeur brisé. Il reste encore beaucoup de matches », assure CP3, persuadé que cette défaite fait partie du « processus d’apprentissage ». « Les playoffs seront aussi intenses, on doit s’y préparer et apprendre à gagner ce genre de matches », conclut le patron, dans la continuité des propos préalables de son coach.

« Les Lakers se connaissent mieux, le noyau de cette équipe a gagné deux titres. C’est à travers ces batailles que chacun apprend de ses coéquipiers, qu’une équipe se forme. Ils sont en avance sur nous sur les automatismes et la connaissance de chacun. Nous n’en sommes pas là mais ce genre de match nous aide à y arriver », analyse Vinny Del Negro.