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NBDL : Basket USA au camp des Los Angeles D-Fenders

« Vous savez où est Jerry Buss ? »

Euh… comment vous dire chère madame. Non seulement  on n’est pas membre du staff, mais en plus voyez-vous, le patron des Lakers a d’autres tables de poker à écumer. Le lock-out ferait-il perdre certains repères à cette compagne de joueur ?

Samedi, sur le parquet de l’Aviation Gym de Redondo Beach, les D-Fenders disposaient de cinq invitations pour leur training camp, à presque deux mois de l’ouverture de la saison. Une cinquantaine d’anonymes ont joué des coudes pour repartir avec le sésame. Il y avait des frais émoulus de NCAA, des briscards de championnats étrangers, des habitués de la D-League. Aucun ex-pensionnaire NBA, et vu le niveau de jeu on s’en serait vite aperçu.

Toujours aussi curieux, Basket USA était sur place pour ramener vidéos et photos. On sait, ça ne fait pas rêver. Mais on fait avec ce qu’on a, les temps sont durs. 

INTERVIEW ERIC MUSSELMAN

« Merci d’être venu. »

La poignée de mains est dynamique, le sourire très commercial,  le ton de voix professionnel. Eric Musselman connaît le métier. Dauphin de Gregg Popovich à l’élection du Coach Of the Year en 2003, le Californien poursuit sa carrière NBDL chez les D-Fenders, de retour dans la ligue de développement après une saison de jachère.

Légende CBA, où il est devenu le premier entraîneur professionnel de l’histoire du basket US à compiler 100 victoires à 28 ans, l’ancien head-coach des Warriors et des Kings rempile en D-League après une première expérience aux Reno Bighorns. Quelques minutes après la baisser de rideau du tryout angelino samedi 8 octobre, à Redondo Beach, Musselman a pris quelques minutes pour répondre à Basket USA. 

La NBDL est une ligue très particulière avec un turnover de joueurs comme nulle part ailleurs. Comment y jugez-vous votre rôle de coach ?

Vous savez, le turnover on le sait à l’avance donc il faut s’y habituer. Et puis la principale ambition ici est de faire progresser les joueurs. Je suis là pour les aider à grandir et les préparer à la NBA. Je veux gagner des matches bien évidemment, mais je suis d’abord là pour leur faire franchir le palier supplémentaire. Beaucoup de joueurs dans cette ligue ont leur place sans problème comme 11ème ou 12ème dans n’importe quelle franchise NBA.

Justement, sans la pression de la NBA, avez-vous le sentiment de faire le même boulot en D-League ?

Ici tu as plusieurs casquettes et tu peux être beaucoup plus proche des joueurs. Tu dois même, dirais-je. Il y a plus de discussions en face en face, plus d’interaction et c’est vraiment sympa. Mais coacher en NBA est un immense plaisir aussi, même avec la pression.

Rester éloigner de la NBA depuis votre départ des Kings, c’est d’abord votre choix personnel ?

Oui car j’ai deux garçons et je veux être un bon père. C’est ma première ambition  (sourire). Je me concentre sur ce boulot là. Et puis j’ai aimé commenter à la radio, à la TV, ce sont de nouvelles expériences dont j’avais envie.

Coacher des équipes nationales comme la République Dominicaine et le Venezuela sont aussi des expériences. Vous ont-elle rendu meilleur ou différent ?

Meilleur oui, je pense. La barrière de la langue t’oblige à être un meilleur pédagogue. Tu dois être plus spécifique, plus patient. J’y ai beaucoup appris et j’adore ça. Chaque expérience pour un coach est un apprentissage.

DES IMAGES DU TRY-OUT

https://youtu.be/dte22jFCtSI

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