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Tony Parker : « gagner encore un titre me mettrait au Hall of Fame »

On l’avait laissé affable et serein dans le vestiaire du Staples Center. On l’a retrouvé souriant et détendu dans un salon du Hilton d’Orlando. Pour son quatrième All-Star, Tony Parker savoure en famille. Il espère bien en refaire un ou deux dans les cinq à six années qu’il se donne encore en NBA, mais en attendant, il déguste le moment présent. Il le confie avec ses mots en conférence de presse.

Présent samedi soir pour le Taco Bell Skills Challenge, « j’y vais pour gagner et faire mieux qu’en 2009, où j’étais passé à côté pour avoir trop fait la fête », le vice-champion d’Europe est cette année orphelin de Tim Duncan.

« C’est étrange de ne pas avoir Tim avec moi. D’habitude, aux réunions de joueurs, je suis toujours avec lui. Mais bon, je sais qu’il est heureux d’être en vacances avec sa famille » assure le meneur des Bleus, conscient que sans Mr Fondamentaux et Ginobili au sommet de leur art, la mission des Spurs en playoffs relèvera de l’impossible.

« On doit avoir le Big Three à 100% pour aller au bout. Mais sans Manu on ira nulle part. On a besoin de lui », précise TP, qui réalise sa meilleure saison avec 19,4 points pour accompagner ses 8,1 assists.

« La blessure de Manu m’oblige à faire beaucoup plus, j’ai plus de responsabilités, surtout en attaque. Cela me rappelle 2009, quand Manu était également blessé et que j’avais déjà dû compenser en sortant aussi une grosse saison », explique le triple champion NBA.

Dauphin d’OKC à l’Ouest, San Antionio réalise encore une saison régulière haut de gamme. Tony la juge « bizarre avec toutes ces blessures qui nous tombent dessus », et pour avoir retenu les leçons du printemps dernier, sait que le seul verdict qui compte tombera en playoffs. C’est là qu’il a écrit les plus belles heures de sa carrière nord-américaine, mais sans jamais vraiment recevoir l’attention médiatique et marketing allant de paire. Sous estimé Tony ?

« C’est la conséquence de jouer à San Antonio. On ne parle jamais trop de nous, on est toujours en dehors des radars. Même quand on gagne 11 matches d’affilée, on a le droit à deux lignes (rire). C’est clair que je « souffre » de ça, mais en même temps quand on va loin et qu’on gagne des titres, le respect est plus grand envers les Spurs. Les coachs nous respectent, et mes quatre All Star Games en sont la preuve. La presse elle, préfère parler de Miami, de New-York ou des Lakers, ce que je comprends car ce sont de plus gros marchés. Mais je préfère mille fois gagner trois titres à San Antonio que de jouer à Miami toute ma carrière et ne rien gagner, même en étant une star internationale. »

Dans l’ombre de la hype ricaine, le désormais vétéran Parker reçoit le privilège des respectés anciens : juger les petits jeunes qui montent. Jeremy Lin ?

« Il faut être patient avec lui. Il n’a pas été bon contre Miami mais ça peut arriver à n’importe qui. Je suis heureux pour lui, c’est une belle histoire. Il est dans la bonne équipe pour exprimer ses qualités, il est très agressif, il drive beaucoup et sait trouver l’espace. Mais il est presque un rookie, il n’a pas beaucoup joué la saison passée et il n’a que dix matches cette saison. Il va y avoir beaucoup d’attente mais il ne faut pas oublier cela. »

Ricky Rubio ?

« J’ai joué contre lui à l’Euro, il n’était pas bon et en arrivant ici il a sorti le grand jeu. Il s’est vite adapté et joue super bien. Je suis impressionné, vraiment. Il faut lui rendre hommage, il fait tourner son équipe. Il a une super vision, pour passer comme pour anticiper pour l’interception. Si je dois lui donner un conseil, ça serait de bosser son shoot extérieur. Pour durer en NBA c’est crucial au poste de meneur. »

Professeur TP a parlé. Il y a dix ans, il effectuait son premier tryout workout avec les Spurs. Comme le rappelait Popovich la semaine passée, l’alors meneur du Paris Basket Racing « avait été très soft » et « n’avait pas convaincu. » Une décennie a passé depuis, le palmarès est unique pour un joueur français et Tony a le recul de la maturité. « Je viens de loin », confie-t-il.

« Quand je suis allé faire mon premier test avec les Spurs, je me disais que si j’arrivais à rester en NBA en jouant 15, 20 minutes je serais heureux. Je ne pensais vraiment pas à être un All Star, c’est venu après quand Pop m’a mis dans le cinq et que je jouais de mieux en mieux. Mon premier essai était à Chicago et j’avais été mauvais, j’avais fait 12 heures d’avion et j’étais crevé. Pop’ ne voulait pas me revoir mais R. C. a insisté pour que je revienne en lui disant « tu verras il est vraiment bon ». Pop a accepté, je suis alors allé cette fois à San Antonio et ce second workout a été bien meilleur. »

Finalement Tony, il te reste quoi à accomplir en NBA ?

« Gagner encore un titre me mettrait au Hall of Fame, ça serait très, très fort. Je dis pas qu’avec trois je n’y serai pas, mais bon je peux aggraver mon cas (rire) », rétorque l’étoile texane. En attendant, dimanche il va profiter d’avoir Blake Griffin pour balancer quelques lobs bien sentis au Clipper. « A San Antonio, c’est plus compliqué », rigole-t-il.

On le quitte comme on l’a retrouvé, souriant et détendu.

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