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Les Knicks déjà en panne

La victoire des New York Knicks contre les Boston Celtics (106-104) pour ouvrir la saison NBA, le jour de Noël, était-elle un feu de paille ?

Cela en a tout l’air tant l’équipe de Mike D’Antoni est à la peine depuis ce match d’ouverture au Madison Square Garden.

Soixante-dix-huit points inscrits, mercredi, face aux Warriors (92-78) puis 82 points, jeudi, contre les Lakers (99-82). La tournée à l’Ouest des Knicks, qui se poursuit samedi à Sacramento, ne pardonne pas : le collectif new-yorkais est déjà en panne.

« Les Lakers sont bons et nous sommes mauvais, a simplement résumé le coach de New York après la deuxième défaite consécutive de son équipe. On n’arrive pas à mettre un tir. On les a limités à 17 points dans le troisième quart-temps et 19 dans le quatrième, mais dans le même temps, on n’en a mis que 10 dans la dernière période. On ne peut rien faire si on ne met pas nos tirs. »

Contre les Celtics, dimanche 25 décembre, les Knicks avaient été adroits, finissant la rencontre à 47,3 % de réussite aux tirs, dont un très bon 9/20 à trois-points. Une heureuse surprise pour un moteur qui, pourtant, ne tournait déjà pas rond.

« Avant le match contre Boston, je pensais déjà que notre attaque était mauvaise, avoue en toute franchise Mike D’Antoni. On a été servi par des exploits individuels, mais depuis le début on ne fait pas circuler la balle et on ne joue pas bien collectivement. »

Anthony et Stoudemire sont-ils compatibles ?

Ce problème n’est pas nouveau pour les Knicks. L’arrivée, la saison dernière, de Carmelo Anthony à Big Apple aux côtés d’Amare Stoudemire avait déréglé l’attaque new-yorkaise et les deux stars n’étaient jamais parvenues à trouver une façon de jouer efficacement ensemble sur le terrain. Leurs statistiques individuelles étaient bonnes, mais chacun faisait son numéro dans son coin.

Mike D’Antoni espérait sûrement pouvoir mettre un peu d’huile dans son collectif, mais le lockout a empêché la tenue d’un réel « training-camp » qui aurait donné du temps aux Knicks pour travailler leur jeu.

« Avec la saison telle qu’elle est, on n’a pas pu travailler correctement et se dire comment et où on aime prendre nos tirs, explique Tyson Chandler, champion NBA avec les Dallas Mavericks, en juin. Mes coéquipiers ne sont pas habitués à jouer avec un pivot. Ils ne savent pas comment me donner la balle. C’est un ajustement que l’on doit tous faire. »

Est-ce seulement possible ? Avec une saison condensée de 66 matches en quatre mois, les rencontres s’enchaînent et les joueurs sont contraints d’apprendre à se connaître en pleine compétition. Anthony et Stoudemire doivent toujours s’habituer à partager le ballon. Chandler doit trouver ses marques dans la raquette. Sans parler de Baron Davis qui n’a pas encore joué la moindre minute sous son nouveau maillot.

Les joueurs, eux, veulent positiver et préfèrent ne pas s’inquiéter.

« C’est seulement le troisième match de la saison », rappelle Amare Stoudemire. « Nous allons nous améliorer. Nous en avons perdu deux de suite, mais on va remettre les pendules à l’heure », affirme Carmelo Anthony. « On a trop de joueurs capables de scorer pour que ça ne finisse pas par tomber dedans », estime enfin Tyson Chandler, qui était habitué, à Dallas, au jeu parfaitement structuré de Rick Carlisle.

Le nouveau pivot des Knicks doit probablement se demander aujourd’hui si sa nouvelle équipe est réellement capable de devenir une grosse cylindrée. Au vu des premières sorties de route de son équipe, il est permis d’en douter.

De notre envoyé spécial à Los Angeles

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