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Surprises, déceptions… Le bilan du premier tour de l’EuroBasket

EuroBasket 2025 – La phase de groupes de l'Euro a offert son lot d'émotions et de grands moments. Retour sur neuf jours de compétition.

L'EuroBasket 2025L'EuroBasket 2025 tient pour le moment ses promesses. La première phase, celle de groupes, a pris fin jeudi, avec 16 équipes qualifiées pour la suite de la compétition. Parmi celles-ci, l'Equipe de France a assuré l'essentiel : terminer en tête de son groupe avant les rencontres à élimination directe.

Plusieurs équipes ont impressionné, d'autres ont déçu. Voici ce qu'il faut retenir de cette première partie d'Euro.

L'équipe : l'Allemagne

Le champion du monde a fait mieux que tenir son rang. Placée dans un groupe abordable, l'Allemagne s'est promenée durant cette phase de groupes. Meilleure attaque, deuxième adresse au tir, troisième adresse de loin (43,3%), troisième au rebond, numéro un aux contres et aux interceptions…

Les coéquipiers de Dennis Schröder et Franz Wagner réalisent jusqu'ici l'Euro parfait dans tous les secteurs du jeu. Leur victoire 120-57 contre la Grande-Bretagne est la plus large enregistrée dans un Eurobasket depuis 1971, et seule la Finlande est parvenue à “maintenir” la Mannschaft sous la barre des 100 points. Une démonstration avant de retrouver le modeste Portugal en huitièmes de finale.

Le joueur : Luka Doncic

La Slovénie n'a pas marqué les esprits dans ce début d'Euro, et pointait à une modeste quatrième place du groupe D avant la dernière journée. Mais difficile d'en vouloir à Luka Doncic. La star des Lakers est omniprésente, dans des proportions encore jamais vues pour lui dans le contexte FIBA. 32.4 points (meilleure moyenne du premier tour), 8.4 passes (2e de la compétition), 8 rebonds et même 3.2 interceptions (là aussi premier)…

Luka Doncic affole les compteurs. Le voilà déjà avec la quatrième meilleure moyenne de points dans l'histoire de l'Euro, et meilleur marqueur de l'histoire de la sélection slovène, dépassant Goran Dragic grâce à ses 37 points jeudi contre Israël. La réussite de la Slovénie dans cet Euro repose quasi exclusivement sur ses épaules.

Le match : Turquie – Serbie

Intensité, duel au sommet, enjeu… Ce Turquie – Serbie, quatrième journée du groupe A, a offert le premier vrai sommet de jeu de la compétition. Le match musclé entre les deux cadors de la poule a offert autant de spectacle que de suspense, avec 15 changements de leader et un « money time » haletant jusqu'au bout. Ce sont finalement les Turcs qui en sont sortis vainqueurs 95-90 pour rester invaincus et affirmer un peu plus leur statut de réel outsider pour le titre. Le face-à-face entre Alperen Sengun (28 points, 13 rebonds, 8 passes décisives) et Nikola Jokic (22 points, 9 rebonds, 4 passes décisives) a été magnifique et riche en promesses pour les matchs couperets.

Les surprises : le Portugal, la Suède et la Géorgie

Difficile de ne retenir qu'une seule équipe tant les trois nations ne sont pas des habituées au rendez-vous des huitièmes de finale de l'Euro. C'est même une première pour les trois sélections depuis l'introduction de ce format de compétition en 2015, et du jamais-vu tout court pour la Suède qui n'avait jamais passé le cap du premier tour.

Il n'a fallu qu'un succès contre la Grande-Bretagne pour que les partenaires du joueur du Heat Pelle Larsson obtiennent leur billet, non sans avoir aussi accroché la Finlande, la Lituanie (défaites de trois points seulement) et le Monténégro (-6). Pour son quatrième Euro, le Portugal de Neemias Queta a mérité sa quatrième place avec deux victoires contre ses adversaires directs, l'Estonie et la République tchèque.

Quant aux Géorgiens, leur exploit dès la première journée contre l'Espagne (83-69) leur ouvre les portes des huitièmes de finale, où ils affronteront l'Equipe de France.

La déception : l'Espagne

La chute de la Roja semblait déjà bien amorcée avec des éliminations au deuxième tour de la dernière Coupe du monde, puis dès la phase de groupe des plus relevés JO l'an passé. L'élimination jeudi avant même les huitièmes de finale de l'Euro ressemble cette fois à un vrai déclassement pour l'Espagne. Le tenant du titre est devancé par la Bosnie-Herzégovine et la Géorgie et s'est montré trop court contre l'Italie et la Grèce, la faute notamment à son inexpérience et à son manque de leader dans les moments décisifs.

Symbole de cet échec, le MVP de l'édition 2022 Willy Hernangomez a traversé les matchs cruciaux comme une ombre (-1 d'évaluation contre l'Italie, 2 contre la Grèce). Une nouvelle ère sans Sergio Scariolo sur le banc va s'ouvrir, et l'heure n'est pas encore au renouveau, même si les équipes de jeunes continuent de briller.

La performance : les 43 points de Lauri Markkanen contre la Grande-Bretagne

Lauri Markkanen avait donné le ton durant la préparation, transformée en festival offensif par l'ailier-fort du Jazz. Ce début d'Euro a suivi la même tendance avec quelques creux, mais surtout des one-man shows exceptionnels. Comme celui face aux Britanniques, complètement dépassés par la maestria du « Finnisher ». En 23 minutes, le Finlandais a passé 43 points à 13/22 au tir dont 7/13 à 3-points, et 10/11 aux lancers-francs. L'intérieur égale son record à l'Euro, pour le 6e plus gros carton individuel de l'histoire de l'Euro, réalisé par quatre joueurs.

Les révélations : Miikka Muurinen (Finlande) et Saliou Niang (Italie)

Plus jeune joueur de cet Euro, Miikka Muurinen n'a pas manqué l'opportunité de faire parler de lui. Presque plus connu aux Etats-Unis qu'en Europe via ses performances au lycée outre-Atlantique, l'ailier-fort a marqué ses débuts par plusieurs actions d'éclat. Son dunk magnifique contre la Grande-Bretagne a fait le tour des réseaux sociaux, étalant les qualités athlétiques et la longueur de celui déjà surnommé « Slim Jesus ».

Moins exposé, mais plus déterminant dans le jeu de son équipe, Saliou Niang a été un des acteurs clés du bon début d'Euro de l'Italie. Drafté par les Cavaliers en début d'été, le futur ailier de la Virtus Bologne a montré de belles qualités tant en défense que dans l'agressivité vers le cercle (9.8 points à 70%, 4.3 rebonds en 16.3 minutes).

 

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Le clap de fin : Nikola Vucevic

Le Monténégro aurait aussi pu figurer en mention honorable dans la catégorie des déceptions. La sortie prématurée de la formation des Balkans, devancée par la Suède dans le groupe B, offre une bien pâle sortie à Nikola Vucevic. Le pivot des Bulls a une nouvelle fois porté sa sélection, terminant meilleur rebondeur et cinquième évaluation de ce premier tour (20.8 points, 11.6 rebonds, 4.4 passes décisives).

Mais ses 31 points et 11 rebonds lors du dernier match contre la Grande-Bretagne n'ont pas été suffisants pour empêcher les Monténégrins de subir une grosse déconvenue : une défaite synonyme d'élimination contre l'équipe la plus faible de la compétition. Nikola Vucevic a annoncé dans la foulée sa retraite internationale à 34 ans.

La frustration : les blessures

Après une longue saison, cette phase de groupes de l'Euro a pesé un peu plus sur les organismes. Et cela a fini par coûter cher. Bogdan Bogdanovic, capitaine du favori serbe, a dû renoncer à la suite de la compétition après seulement deux matchs pour une blessure aux adducteurs. Meilleur Lituanien depuis le début de la compétition et meilleur passeur de l'Euro jusqu'alors, Rokas Jokubaitis (17.3 points, 8.5 passes) a été touché sérieusement au genou et va manquer une grande partie de la saison.

Alex Sarr (France). Johannes Voigtmann (Allemagne), Andrejs Grazulis (Lettonie)… D'autres joueurs de complément chez des prétendants à la médaille, voire plus, ont aussi dû déclarer forfait. La course au podium pourrait aussi se jouer sur les états de forme, la faute à des effectifs incapables de rester au complet.

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