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Avec les années, Rick Carlisle a gagné en souplesse

NBA – Entraîneur à l’ancienne en début de carrière, assez autoritaire et dans le contrôle, le coach des Pacers s’est assagi et communique très bien avec la nouvelle génération.

Rick CarlisleAprès des années compliquées à Dallas, une grosse décennie même, Rick Carlisle a retrouvé les sommets, avec une deuxième finale de conférence Est de suite décrochée après la qualification face aux Cavaliers. Un exploit qu’il n’avait pas signé depuis plus de vingt ans, en 2003 et 2004.

Symbole de sa longévité donc, lui qui a gagné 993 matches de saison régulière depuis 25 ans, après avoir préparé son arrivée sur un banc avec Gregg Popovich.

« Si votre désir dans la vie, c’est de diriger et d’enseigner, coacher en NBA, c’est l’épreuve ultime. C’est une telle fièvre », décrit-il pour The Athletic. « Il faut apprendre de nos nombreuses erreurs et apprendre ce que les autres coaches font bien. Il faut regarder les Popovich, les Phil Jackson, les Pat Riley. J’ai travaillé deux ans avec Chuck Daly, trois avec Bill Fitch. Ces gars étaient les meilleurs des meilleurs, des Hall of Famers. »

Un « control freak » bien plus zen

Seulement, qui dit longévité, dit souvent décalage avec son époque aussi. Ancien joueur de Boston dans les années 1980, Rick Carlisle a ensuite commencé sa carrière de coach en 2001, en dirigeant donc des joueurs nés dans les années 1970 ou 1980. En début de carrière, à Detroit et Indiana, il était un entraîneur à l’ancienne, très dirigiste, très dur, pas toujours aimable avec les médias. Un « control freak », comme disent les Américains.

Aujourd’hui, il dirige des troupes où certains n’étaient pas nés quand il a fait ses débuts sur les banc NBA. Et l’époque n’est plus du tout la même qu’au début des années 2000, avec Internet, les réseaux sociaux ou encore avec les sommes absolument énormes gagnées par des joueurs qui viennent d’arriver dans le grand bain…

« En 23 ans, beaucoup de choses ont changé. Le basket a énormément évolué », reconnaît Rick Carlisle. « Parfois, mes équipes ont été à l’avant-garde de ces évolutions, et à d’autres moments, il fallait s’ajuster. Mais ce qu’on apprend, c’est qu’il faut être ouvert au changement. Ce qui a beaucoup changé, ce sont les joueurs, comment ils communiquent, la façon dont ils sont élevés. Les réseaux sociaux ont eu une influence majeure. »

Une fille de 21 ans précieuse

Le fait de déléguer les consignes à Jason Kidd à Dallas a fait du bien à l’entraîneur, qui avait tendance à vouloir constamment la main sur les systèmes et le style de son équipe. Faire confiance au meneur de jeu fut une bonne idée – ils ont gagné le titre en 2011 -, qui a permis d’être plus souple par la suite.

Quant au dialogue avec les jeunes joueurs, il a été aidé par une personne étrangère au monde de la NBA. « J’ai une fille de 21 ans qui m’apprend des choses sur la communication avec cette génération. J’aime l’environnement fertile de la NBA. Chaque jour, on peut apprendre quelque chose. Et je m’efforce toujours de mieux communiquer », poursuit-il.

Ce que confirme Myles Turner. « Je ne peux que me baser sur ce que j’ai entendu mais c’est toujours le même entraîneur. Néanmoins, il a une approche plus zen… Il est plus détendu, moins prompt à réagir. Il est engagé dans une démarche personnelle : on joue au basket mais il tente aussi de former des hommes. Il en est fier. »

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