Ce n’est pas la claquette la plus difficile de la carrière de Julius Randle, mais pour Chris Finch, celle de cette nuit face au Magic, dans le 4e quart-temps, est le symbole de la progression des Wolves.
« Je trouve que nous faisons davantage de petits efforts. A l’instar de la claquette de Julius, peut-être que plus tôt dans la saison, nous n’aurions pas fait l’effort de courir, puis de dunker » estime le coach de Minnesota. « Il s’agit simplement de faire la passe supplémentaire, de courir et de faire de multiples efforts sous les panneaux. C’était juste un empilement de petites choses. Les choses plus importantes se font d’elles-mêmes, mais ce sont vraiment les petites choses qui nous permettent de faire du meilleur travail. »
Un collectif plus mature
Auteur de 27 points face au Magic, Julius Randle est dans une forme étincelante. Il a retrouvé sa mobilité et son agressivité, et ce succès acquis en 4e quart-temps est un autre signe de cette progression.
« Nous nous sommes retrouvés dans beaucoup de ces situations, et nous savons comment gagner ces matches » explique l’ancien intérieur des Knicks. « On sait qu’il suffit de prendre chaque possession à la fois, un stop à la fois, et de bien attaquer de l’autre côté. Nous nous sommes sentis, sans leur manquer de respect, comme la meilleure équipe. On sait qu’on doit avoir confiance en ce qu’on fait chaque soir et qu’il suffit d’exécuter nos systèmes ».
Résultat, les Wolves signent cette nuit une 7e victoire de rang, et la frustration, et les moments de doute, ont disparu de leur « body language ». « Nous avons mûri en tant qu’équipe, et nous continuons à le faire » témoigne Donte DiVincenzo. « Collectivement, nous sommes capables d’en parler. Nous sommes plus à l’aise les uns avec les autres et nous savons ce que chacun sait faire. Nous comprenons qu’une erreur ou une action ratée de la part de quelqu’un n’est pas la fin du monde. Il s’agit de rester soudés. Ce soir, tout le monde a répondu présent. »