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Qui a le calendrier le plus compliqué d’ici les playoffs ?

NBA – La deuxième partie de saison va être synonyme de course aux playoffs, avec des agendas inégaux qui pourraient avoir leur importance.

Stephen Curry et les Warriors plutôt aidés par le calendrier de la fin de saison NBA

Le All-Star Break est désormais dans les rétroviseurs, et le nouveau mot d’ordre pour une grande partie de la ligue sera « playoffs ». La lutte pour une place en phase finale va s’intensifier d’ici au 13 avril, dernier jour de la saison régulière. Neuf semaines et une petite trentaine de matchs restants pour chacune des franchises vont décider de la hiérarchie. Et tout le monde n’est pas logé à la même enseigne question calendrier…

Au-delà des bilans, un chiffre permet de mesurer l’impact que peut avoir l’agenda sur les résultats d’une équipe : le « Strength of Schedule » (ou SoS), littéralement la « force du calendrier ». Ce chiffre livre un pourcentage moyen de victoire des adversaires restants d’une franchise. Si jusque-là, New York et Cleveland ont été les plus « épargnés » par leur emploi du temps, Toronto, Washington ou encore Minnesota et Golden State ont subi les calendriers théoriques les plus corsés. Qu’en est-il pour la fin de cette saison régulière ? Analyse point chaud par point chaud.

La course pour le meilleur bilan : Thunder – Cavaliers, match nul

Crédités d’un bilan strictement identiques après 54 matchs joués (44 victoires pour 10 défaites), les Cavaliers et le Thunder pourraient aussi se suivre à la trace d’ici la fin de saison. Les deux formations ont un calendrier restant à la difficulté « moyenne » : 50,4 % de « Strength of Schedule » pour Oklahoma City, 50,3 % pour Cleveland, et ce avec le même nombre d’adversaires à venir faisant actuellement partie du Top 4 (8) comme du Top 10 (19) d’une conférence.

Les Cavs devront toutefois se méfier d’un dernier « road trip » lors de la deuxième quinzaine de mars, avec cinq matchs consécutifs sur la Côte Ouest, mais aucun contre le gratin de la Conférence. Autre point qui pourrait faire le bonheur d’OKC, sa fin de saison sur le papier plus facile à gérer avec des déplacements à Utah et New Orleans qui n’auront rien à jouer. De quoi choisir de s’économiser ou d’effectuer un dernier coup de collier pour s’assurer l’avantage du terrain jusqu’en finale, alors que Cleveland termine par les Pacers à deux reprises et les Knicks, deux équipes qui se battront pour une place de choix.

À bonne distance (5,5 victoires de retard), les Celtics pourraient bénéficier d’un relâchement des deux leaders pour se rapprocher. Boston n’a à faire face qu’au 28e SoS (46,5 %) et seulement 12 rencontres sur les 27 restantes contre des équipes pour le moment virtuellement qualifiées pour les playoffs ou le play-in. Les champions en titre concluront notamment leur saison régulière par deux réceptions des Hornets.

La course pour les playoffs à l’Ouest : le pire calendrier de la ligue pour les Suns, du lourd pour une majorité de candidats

Conséquence logique de la densité plus importante à l’Ouest, les six équipes avec le SoS le plus élevé sont toutes de cette moitié du pays ! La palme revient à Phoenix (54,1%), en galère ces dernières semaines et qui va devoir très vite relancer une dynamique. Actuels onzièmes et premiers éliminés, les Suns vont notamment devoir capitaliser sur leurs prochaines sorties (chez les Spurs, les Bulls, les Raptors puis deux fois face aux Pelicans d’ici fin février) avant d’enchaîner huit matchs contre des équipes actuellement dans le Top 10 de l’Ouest.

Les joueurs de l’Arizona pourraient avoir leur destin en main en fin de saison, avec des matchs contre les Spurs et les Kings, concurrents directs comme conclusion. Derrière les Suns suivent dans la hiérarchie les Kings, les Nuggets, les Grizzlies, les Clippers et les Lakers. Actuellement au deuxième rang de la Conférence Ouest, Memphis doit notamment affronter à deux reprises le Thunder et les Cavaliers. Quant aux Lakers, leur nouvel formule avec Luka Doncic sera rapidement mise à l’épreuve puisqu’ils comptent le plus grand nombre de matchs encore à jouer contre des équipes actuellement dans le Top 4 de l’Ouest ou de l’Est, avec 11 rencontres sur leurs 30 restantes.

La strength of schedule du calendrier restant de la NBA par rapport à leur bilan au All-Star break

Les Rockets (21e SoS, 49%), les Warriors (22e, 48,8%) et plus encore les Wolves (26e, 47,4%) sont censés être un peu plus avantagés. Minnesota doit notamment affronter trois fois le Jazz ou encore recevoir deux fois les Pelicans dans les prochaines semaines. Les Spurs, actuellement douzièmes avec 3,5 matchs de retard sur le dixième Golden State, vont, eux devoir signer quelques exploits pour croire encore au play-in. Victor Wembanyama et les siens disposent du 11e calendrier le plus relevé (51,1%), dont plusieurs chocs loin de leurs bases (Rockets, Grizzlies, Cavaliers, Nuggets).

La course pour les playoffs à l’Est : pas de répit pour les Bucks, un espoir pour Philadelphie ?

Derrière le duo de tête Cleveland – Boston, la bataille pour le Top 6 et le play-in s’annonce serrée. Même New York, qui a fait pour le moment le trou au troisième rang (36-18, 5,5 matchs d’avance sur Indiana) ne peut se considérer complètement à l’abri d’un coup de mou ou de blessures. Les Knicks seront mis à l’épreuve, avec encore cinq matchs à jouer contre les Cavaliers et les Celtics.

Les Bucks aussi devront hausser le ton en deuxième partie de saison pour croire au Top 4. Milwaukee est l’équipe de la ligue avec le plus de matchs restants contre des franchises provisoirement qualifiées pour les phases finales (23 sur leurs 29 matchs restants, 7e SoS avec 52,4 %). Le retour de blessure de Giannis Antetokounmpo s’annonce particulièrement nécessaire. Le « ventre mou » de l’Est n’est pas sur une grande dynamique, exception faite des Pistons qui restent sur quatre succès, et bénéficie dans l’ensemble de calendriers équilibrés.

Les matchs restants contre des équipes du Top 10 et du Top 4 des conférences

À la relance après quatre revers de rang, le Heat « new look » devra capitaliser à domicile, avec trois séries de quatre ou cinq matchs consécutifs au Kaseya Center d’ici fin mars. Miami voudra aussi compter sur les chutes libres de plusieurs adversaires directs comme les Hawks sans Jalen Johnson (neuf prochains matchs contre des équipes du Top 10), ou encore les Bulls, qui restent sur quatre revers et ont un road trip de six matchs à l’Ouest d’ici la fin de la saison.

Une situation dont pourraient aussi profiter les Sixers, loin du compte dernièrement mais qui ne comptent « que » deux victoires de moins que Chicago, 10e provisoire. Philadelphie a un des agendas les « abordables » avec le 27e SoS (47,4%) grâce à de nombreux matchs face à des équipes qui ne joueront rien d’autre que le pire bilan possible.

La grosse cote pourrait venir des Raptors, en apparence décrochés (17-38, à cinq matchs des Bulls). Toronto a récupéré la majorité de ses blessés de longue date et a, et de loin, le calendrier le plus clément : seulement cinq de leurs 27 matchs restants contre des équipes avec un bilan actuellement positif !

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