Karl-Anthony Towns est à New York pour vivre de grands moments dans la salle la plus mythique des Etats-Unis, et cette nuit, il a vécu une soirée folle : une victoire 149-148 face aux Hawks de Trae Young, et un deuxième match de suite à 40 points et plus. C’est une première en carrière pour lui, et pourtant, il a failli tout gâcher…
« Si on avait perdu, j’aurais eu besoin d’aller chez le psy. Je ne vais pas mentir… » a-t-il ironisé, alors que les Knicks menaient de six points à 18 secondes de la fin du 4e quart-temps. « Ça aurait été difficile d’aborder la coupure après une défaite. Mais je suis juste heureux qu’après tout ce qui s’est passé, on se retrouve du bon côté du match et avec une victoire. Ça rend la coupure encore plus appréciable. »
Les Knicks trouvent toujours une solution
Auteur de 44 points et 10 rebonds, Karl-Anthony Towns a pu compter sur les qualités de « clutch player » de Jalen Brunson, auteur du panier de la gagne à 11 secondes de la fin de la prolongation, mais aussi de défenseur de Mikal Bridges pour forcer Trae Young à servir Georges Niang sur le dernier tir.
« Tu as l’impression de beaucoup donner, puis de laisser échapper le match pour ton équipe… Puis tu te bats pour le reprendre… » poursuit Karl-Anthony Towns. « Ça montre simplement beaucoup de résilience et de détermination de la part de notre équipe pour se retrouver dans cette position et réussir à s’imposer. On a trouvé un moyen de gagner, et c’est quelque chose que notre équipe fait depuis le début de la saison. »
L’ancien des Wolves peut donc oublier cette remise en jeu complètement ratée, à +3 (137-134) à quelques secondes de la fin, mais aussi ce rebond perdu face à Onyeka Okongwu dans la foulée, qui permet aux Hawks d’arracher miraculeusement la prolongation. Sans donc finalement parvenir à réussir le hold-up au Madison Square Garden.
Du jamais vu depuis 1997
Plutôt que d’aller chez le psy, les Knicks vont passer une petite semaine avec le sourire aux lèvres. Les joueurs de Tom Thibodeau atteignent la coupure du All-Star Game avec un bilan de 36 victoires pour 18 défaites. Du jamais vu depuis 1997 ! Et ils ne sont pas si loin de la 2e place de l’Est, détenue par les Celtics (39 victoires – 16 défaites).
« Je trouve ça énorme, » conclut le coach des Knicks. « Évidemment, nous n’avons pas joué aussi bien que nous l’aurions souhaité, mais j’adore la détermination qui nous a permis, malgré ce qui s’est passé en fin de match, d’aller en prolongation et de trouver un moyen de gagner. »