« Dès que Dillon Brooks et moi, on a commencé à se chauffer, la fatigue a disparu. » Anthony Edwards avait bien des raisons d’être un peu épuisé. Il avait inscrit 49 points contre les Bulls mercredi soir, puis, jeudi soir, il devait enchaîner contre les Rockets. Après ses 18 points en premier quart-temps, l’arrière avait sans doute les jambes un peu lourdes.
En milieu de deuxième quart-temps, l’ailier de Houston fait une faute sur l’arrière de Minnesota. L’action d’après, alors que le jeu est à l’opposé, la tension monte, avec des petits coups échangés. Ensuite, ils s’agrippent et les arbitres sifflent. On en reste à des sourires et des mots, mais clairement, la température a pris quelques degrés.
« On ne peut plus utiliser l’excuse de la fatigue à ce stade. Quelqu’un vous provoque, donc on essaie de répondre. C’est le moment de jouer. Je ne vais pas dire qu’il m’a cherché. Tout le monde connaît Brooks. Il joue dur, c’est un compétiteur et j’adore ça », indique Anthony Edwards, à l’aise dans ces moments, jusqu’à dépasser les bornes, ce que l’ancien des Grizzlies a visiblement fait.
« Les petits trucs un peu sales, je n’aime pas. Il m’a donné un coup au visage, je suis tombé et il m’a demandé combien de temps j’allais pleurer. Gars, tu viens de me frapper au visage… Ce côté-là, je n’aime pas. Ne fais comme si tu n’avais pas fait ces gestes. On peut parler, mais quand on fait ça, on dépasse le basket », poursuit « Ant ». « Il y a deux ans, quand il était à Memphis, il m’avait fait la même chose et j’avais réagi de la même manière. S’attraper, se pousser, d’accord. J’adore car je vais répondre. Mais dès qu’on passe aux poings… On est des adultes et on ne va pas faire ça. »
Il a élevé son niveau pour compenser les absences
La suite ? C’est un gros dernier quart-temps d’Anthony Edwards pour enfoncer Houston et un match à 41 points, dans la victoire des Wolves. Deuxième match d’affilée à 40 points pour lui donc et, comme le dit Ime Udoka, « c’est sympa d’avoir un joueur spécial qui peut marquer des paniers à la fin », tandis que ses joueurs ont mal négocié le virage du « money time ».
Julius Randle et Donte DiVincenzo actuellement absents, Chris Finch a absolument besoin de son All-Star. Et avec 36 points de moyenne sur les cinq derniers matches qu’il a joués, ce dernier répond présent.
« Il sait ce qu’on attend de lui en ce moment, ce qui est nécessaire. On l’a déjà vu quand on avait des blessés auparavant », insiste le coach, en pensant sans doute à la blessure de Karl-Anthony Towns la saison dernière. « Ce qu’il fait très bien, c’est de prendre des décisions rapides. Quand il a l’opportunité de courir, il court, quand il peut shooter, il shoote. C’est exactement ce dont on a besoin de sa part. Il est unique depuis deux matches, vraiment spécial. »
Anthony Edwards | Pourcentage | Rebonds | |||||||||||||
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Saison | Equipe | MJ | Min | Tirs | 3pts | LF | Off | Def | Tot | Pd | Fte | Int | Bp | Ct | Pts |
2020-21 | MIN | 72 | 32 | 41.7 | 32.9 | 77.6 | 0.8 | 3.8 | 4.7 | 2.9 | 1.8 | 1.1 | 2.2 | 0.5 | 19.3 |
2021-22 | MIN | 72 | 34 | 44.1 | 35.7 | 78.6 | 0.9 | 3.9 | 4.8 | 3.8 | 2.3 | 1.5 | 2.6 | 0.6 | 21.3 |
2022-23 ☆ | MIN | 79 | 36 | 45.9 | 36.9 | 75.6 | 0.6 | 5.2 | 5.8 | 4.4 | 2.4 | 1.6 | 3.3 | 0.7 | 24.6 |
2023-24 ☆ | MIN | 79 | 35 | 46.1 | 35.7 | 83.6 | 0.7 | 4.8 | 5.4 | 5.1 | 1.8 | 1.3 | 3.1 | 0.5 | 25.9 |
2024-25 ☆ | MIN | 79 | 36 | 44.7 | 39.5 | 83.7 | 0.8 | 4.9 | 5.7 | 4.5 | 1.9 | 1.2 | 3.2 | 0.6 | 27.6 |
Comment lire les stats ? MJ = matches joués ; Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; Off = rebond offensif ; Def= rebond défensif ; Tot = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; Pts = Points.