Malgré le forfait d’Evan Mobley, Cleveland n’a pas manqué une nouvelle opportunité d’affirmer sa domination avec la réception des Suns, pour un match maîtrisé du début à la fin pour signer son 36e succès de la saison !
Phoenix a fait illusion pendant un gros quart-temps, avec le tandem Jones-Allen présent de loin pour épauler le trio Beal-Booker-Durant, avant de s’effondrer face à l’agressivité permanente des troupes de Kenny Atkinson des deux côtés du parquet.
Donovan Mitchell a été le grand artisan du premier écart passé dès le début du deuxième quart avec un 9-0 durant lequel il a su trouver Sam Merrill à 3-points avant de scorer à trois reprises (36-27). Aux côtés d’un Jarrett Allen toujours aussi hyperactif, Darius Garland a pris le relais avec deux flèches à 3-points avant de faire briller Georges Niang à son tour pour porter l’écart des Cavaliers à +14 juste avant la pause (59-45).
Mais les Suns n’étaient pas au bout de leurs peines puisque Cleveland a redémarré tambour battant, infligeant cette fois un 11-0 pour reprendre la deuxième mi-temps ! La série a été initiée par Max Strus sur deux paniers à 3-points puis conclue par l’inévitable Donovan Mitchell, plaçant cette fois Phoenix dans l’embarras (70-48).
Malgré le 3-points de Grayson Allen et la réaction d’orgueil de Devin Booker et Kevin Durant, Cleveland a su garder la maîtrise, grâce aux précieux rebonds offensifs de Jarrett Allen, et sans négliger le show à l’image du alley-oop entre Donovan Mitchell et le même Jarrett Allen (80-57). Le momentum est resté en faveur des locaux jusqu’à la fin du troisième quart-temps, entre le 3-points dans le corner de Georges Niang et les deux de Donovan Mitchell pour assurer 23 longueurs d’avance à Cleveland à une seconde de la fin de la période (93-70).
Le leader des Cavaliers ne s’est pas arrêté là, allant jusqu’à scorer 11 des 12 premiers points de son équipe pour débuter le dernier acte avant de laisser sa place, pour assister depuis le banc au succès 118-92 des siens.
CE QU’IL FAUT RETENIR
– Une classe d’écart. Arrivé à mi-saison, la différence devient flagrante entre les groupes sûrs de leurs forces, qui savent faire monter leur collectif en puissance, et ceux qui se cherchent encore. La différence sur ce point entre Cleveland et Phoenix a été flagrante. Les Cavaliers ont déroulé leur basket sans accroc, en s’appuyant sur les qualités de chacun pour faire gonfler l’écart. De l’autre côté, on peine encore à voir la patte Budenholzer, qui a pourtant prouvé par le passé sa capacité à développer une vraie identité de jeu collectif. Après 42 matchs, Phoenix se repose encore beaucoup trop sur le talent de ses individualités plutôt que sur une vraie force collective.
– Trois runs pour éclipser les Suns. Phoenix pourra regretter ses entames ratées à répétition, qui ont permis à Cleveland de bâtir son avance, entre le 9-0 qui a créé le premier écart en début de deuxième quart-temps, le 11-0 pour bien lancer le début de la deuxième mi-temps et enfin le 11-0 passé entre la fin du troisième et le début du quatrième quart-temps.
– Donovan Mitchell en mode « Black Mamba ». L’arrière des Cavaliers a été au rendez-vous du « MLK Day » en livrant une nouvelle performance de choix. En leader, il a été celui qui a porté les assauts de son équipe tout au long du match, avec une mention spéciale pour sa fin de troisième quart-temps ponctuée par deux paniers à 3-points plein de sang froid pour finir d’achever les espoirs adverses. Son 3-points dans le corner à une seconde du buzzer n’était pas sans rappeler la gestuelle de Kobe Bryant. C’est à ce moment que « Spida » a sans doute plié le match, et c’est aussi à ce moment qu’il s’est retrouvé à 24 points, avec un +/- de +24… Même si l’écart était fait, l’ancien du Jazz a joué sa partition jusqu’au bout pour terminer à 33 points en à peine 30 minutes sur le parquet.
| ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.