« Chaque fois qu’on a fait une erreur, ils nous l’ont fait payer. » JJ Redick résume ainsi la défaite des Lakers à Inglewood, face aux Clippers. Restant positif, le coach juge que ses joueurs se sont battus, sont restés soudés et que « c’est un bon processus pour nous ».
Le problème, c’est que Los Angeles commet beaucoup d’erreurs depuis le début de saison. LeBron James le répète depuis plusieurs années, et encore en décembre dernier : les Lakers ne peuvent pas se le permettre.
« Notre équipe est construite ainsi. On n’a pas le droit à l’erreur », assure la star. « On n’a pas le choix. Avec cette équipe, on doit jouer un basket proche de la perfection. »
La preuve que les Lakers peuvent exploser quand ils sont loin de leur meilleur niveau : ils n’ont que le 12e « Net Rating » de la conférence Ouest, à -2.6 (points sur 100 possessions). Seuls Utah, New Orleans et Portland font pire, alors que ces trois franchises n’ont pas, contrairement à Los Angeles, un bilan positif.
Impossible de voler des matches
En clair, Los Angeles est certes à la 6e place de sa conférence (22 victoires – 18 défaites) mais sans marge de manœuvre. Les Lakers n’ont ainsi gagné que six matchs depuis le début de l’année par 10 points ou plus. La plupart de leurs succès ont ainsi été courts, alors qu’ils ont par contre perdu sept matchs par plus de 20 points !
« On peut toujours regarder le calendrier et dire que c’est un morceau facile ou difficile. Rien ne sera facile pour notre équipe et je l’ai compris très tôt dans la saison », constate le coach. « Mais ça va, on va continuer de se battre. On a perdu 18 matches donc on est sixième de l’Ouest. On pourrait être plus haut. Il y a quelques matches qu’on aurait dû gagner. On n’a pas vraiment volé de victoires. »
C’est là que la marge d’erreur est importante. Pouvoir gagner des rencontres sans être brillants, ni vraiment solides, mais au talent, avec une simple séquence correcte à un moment, qui fait la différence. Comme les Nuggets l’ont fait à Orlando ce dimanche soir par exemple, en faisant le minimum. Los Angeles n’a pas ce luxe.
« On n’a pas une grosse marge d’erreur et on ne peut pas en créer une », confirme JJ Redick. « On doit insister sur le fait de jouer dans la raquette, de faire l’extra-passe. On n’a pas de joueur qui va forcément provoquer des prises à deux ou pouvoir éliminer et écarter le jeu en allant dans la raquette. Notre équipe n’est pas comme ça. Donc on doit le faire collectivement, avec nos systèmes. Quand on fait ça, on est vraiment bon. »