On est quasiment à la moitié de la saison pour les Wolves (21 victoires – 19 défaites), tant bien que mal accrochés au Top 10 de la conférence Ouest. Battus à domicile par des Warriors pas non plus en grande forme, un journaliste demande alors à Anthony Edwards ce qu’il changerait s’il avait une baguette magique…
« Il y aurait deux choses : les écrans-retards et les débuts de matchs. Le cinq majeur. Nous sommes affreux. Chaque match. On arrive sur le terrain sans énergie et ce sont les remplaçants qui rentrent et nous donnent de l’énergie. Les titulaires doivent rentrer sur le terrain avec de l’énergie. Ils doivent rentrer comme s’ils avaient envie de jouer au basket, comme s’ils aimaient le basket. Et on doit aller au rebond. En attaque, on doit s’y jeter, et en défense, on doit contrôler nos joueurs » lâche-t-il en réponse.
Il faut dire que les Wolves étaient menés 34-12 à la fin du premier quart-temps, et ont donc dû courir ensuite après le score. Le seul point positif, c’est que l’équipe est revenue dans le match.
Pas de « moteur » chez les titulaires
« Il n’y a pas de victoire morale mais il y avait genre 32-10 dans le premier quart-temps et on aurait pu penser que ça allait finir comme face à New York (défaite 133-107) mais on s’est battus et je suis fier de ça. »
Rudy Gobert et Chris Finch regrettaient également les rebonds offensifs laissés aux Warriors, et notamment celui récupéré à quelques secondes de la fin par Andrew Wiggins suite au lancer-franc manqué par Gary Payton II.
« Mais le match est perdu dans le premier quart-temps » rappelle le coach. « C’est l’évidence. Parce qu’après, on doit jouer de façon parfaite et ça se joue sur des layups ratés et des oublis sur Stephen Curry. »
Même s’il a récemment changé son cinq, pour y intégrer Donte DiVincenzo à la place de Mike Conley, le technicien ne pouvait que constater le manque de « moteur » de ses titulaires, qui n’ont simplement pas fait les efforts nécessaires dans le premier quart-temps. L’attaque des Wolves s’est ainsi globalement résumée à des séquences en isolation d’Anthony Edwards et Julius Randle, sans que le ballon ne bouge ou ne fasse bouger la défense adverse.