Avec six victoires de suite, les Kings ont retrouvé le sourire et Monte McNair, le GM, se réjouit même d’avoir installé Doug Christie sur le banc, après le renvoi de Mike Brown. Sacramento était en crise après un début de saison très moyen, et désormais, tout va mieux. Le nouvel entraîneur a redonné du souffle à son groupe, avec son optimisme, et aussi avec ses méthodes. Notamment en évitant de faire traîner en longueur les entraînements.
« En parlant avec les joueurs qui jouent beaucoup, ils se sentent bien plus frais en match », confirme Kevin Huerter. « Je pense que même mentalement, ça aide. On est déjà en janvier et à ce moment-là, on a déjà disputé beaucoup de rencontres. C’est aussi dur physiquement que dans les têtes. Ainsi, à mi-saison et alors qu’on a besoin de chaque victoire, on freine un peu et c’est bien reçu. »
Un coach qui s’adapte
Mike Brown, lui, ne reculait jamais devant un entraînement un peu musclé ou un peu long. « On ne fait rien, on garde nos jambes pour les matches. On va faire les choses en une heure au lieu de deux », précise Malik Monk. « Si on peut se reposer, ça permet d’être plus frais en match », constate Domantas Sabonis.
Douc Christie s’inspire de son expérience personnelle, la même soulignée déjà par Malik Monk il y a quelques jours. Le joueur des Kings disait alors que son nouvel entraîneur était aussi « un ancien joueur donc il sait mieux nous dire les choses que quelqu’un qui n’a pas joué à haut niveau ».
« Quand je jouais à Sacramento, on avait un style similaire, un jeu très rapide », se souvient-il. « Donc quand on pratique ce style, il faut que, moi l’entraîneur, j’imagine les entraînements en conséquence. J’essaie de varier. J’observe, j’écoute. J’essaie de bien comprendre ce dont ils ont besoin. »