Doug Christie n’avait pas mis longtemps à gagner son premier match, après avoir remplacé Mike Brown sur le banc de Sacramento. Le nouveau coach était même sur trois succès de suite avant d’affronter les Warriors. Mais tous avaient un astérisque : le meilleur joueur adverse était absent.
Pas de Luka Doncic face aux Mavericks, ni de Joel Embiid contre les Sixers, quand Ja Morant n’était pas là face aux Grizzlies. Là, Stephen Curry était bien en tenue et, pour corser encore les choses, c’est De’Aaron Fox qui était forfait. Mais difficile de le savoir quand on regarde le score final, en faveur de Sacramento : 99-129 !
« On savait qu’on devait être fort, surtout sans Fox. On devait jouer ensemble, faire circuler le ballon, que chacun soit impliqué. On l’a très bien fait », se félicite Malik Monk (26 points et 12 passes) alors que sept joueurs de Sacramento ont inscrit au moins 10 points.
Une victoire référence
Le constat est clair : battre une formation avec son meilleur joueur, quand le sien est alors absent, et avec 30 points d’écart fait logiquement de cette victoire la plus marquante de la jeune carrière de Doug Christie.
« Ils ont joué dur, avec cœur, et comme je l’ai dit aux joueurs, quand on fait ça, on peut se regarder dans la glace et être fier », résume le coach intérimaire. « On ne va pas toujours gagner, ni réussir des séries de victoires, mais on peut contrôler notre façon d’attaquer. Ils ont continué d’aller dans le sens de mes attentes. »
Si le renvoi de Mike Brown a surpris, le sursaut espéré avec le changement d’entraîneur est une réalité, avec quatre victoires d’affilée. « On adhère aux envies de Doug Christie. On a confiance en ce qu’il dit », explique Malik Monk, qui ajoute que son coach « est un ancien joueur donc il sait mieux nous dire les choses que quelqu’un qui n’a pas joué à haut niveau ».
Les 31 passes décisives sur 45 paniers ont plu au coach. « On a joué les uns pour les autres. J’essaie de leur faire comprendre que c’est le basket que je veux qu’ils pratiquent. C’est un sport collectif. Certaines équipes s’appuient sur un ou deux joueurs, moi, je veux qu’on s’appuie sur les cinq », insiste l’ancien des Raptors.